Financing Health in Africa - Le blog
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"Free health care has its price!" or how to tackle the issue of maternal health policy through theatre

6/30/2014

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Fabienne Richard

From November 25 till 28, 2013, a regional conference on exemption policy for maternal health services in Africa took place in Ouagadougou, Burkina Faso. A few weeks before the event, Fabienne Richard, a FEMHealth researcher, contacted the organizers with a rather innovative idea: what if we invited a theatre group who would create a play based on some of our research results? You can have a look at the play here. In this blog post, Fabienne reflects on this highlight of the conference. 
 

The Community of Practice Financial access to Health Care gathered in Ouagadougou in November 2013 in order to discuss financial barriers to maternal care. The CoP is well known for going “off the beaten track” and for proposing formats of discussion other than the traditional power point presentations and panels. The CoP is also known for involving, as much as possible - one can still do better – civil society. That is how the idea occurred of presenting certain results of the FEMHealth research in a theatre performance open to the public, comprising both CoP participants and common people. This has been made possible thanks to the collaboration of the NGO Asmade  which already realised several plays on health (some of them have been presented in Europe) and the Burkinabe theatre group, La Main d’As.

The performance in Ouagadougou
The socio-anthropologists of the FEMHealth project have all contributed to the content of the play by providing to the stage director, user experiences reported to them by women and their families interviewed during the FEMHealth research.  La Main d’As and ASMADE then wrote a 45-minute theatre play which tackles the barriers to maternal care from three angles: lack of transport and the difficulties of getting access to the reference centers in case of emergency, the financial obstacles that persist, despite implementing a ‘free’ health care policy, and finally the attitudes of some providers which can also be a health care barrier, as is well known.   

The play was performed for the first time in November 2013 at the French Cultural Centre in Ouagadougou. It was followed by a very animated debate. Although some people thought the play was a bit of a caricature, several people in the room confirmed that this was exactly what they had experienced as  parents or as professionals and that it was good to be able to discuss this.  
 
An invitation for a discussion
So, exaggerated or true to reality? That is not the question. Important is that the play does not leave anybody indifferent, and that it sparks a discussion.  This play can be performed with very little resources in districts, neighbourhoods and villages and it is a very good way to start discussions on these issues.  It is important to have, in addition to a facilitator, a number of resource persons available who can respond in an objective way to the questions of the participants without immediately going for simplistic black and white explanations, with on the one hand the not very friendly providers, and on the other hand the “exploited” users.  It is always important to reframe the ‘barriers to health care’ issue in more political and systems terms (e.g., what can we improve in the training of the providers and in their work environment to avoid certain behaviour?) because this does not take place at the level of individuals (only). A lot of the dysfunctions of health services - even when reflected in the relationship provider-caretaker - follow from dysfunctions in health systems or are due to policies that are absent or were never implemented.
 
As of now available on Youtube!
In order to share the experience, we decided to film the play. As of now it is online, cut into different subjects. You can find the films here.  The play has been translated and subtitled in English in order to allow a larger distribution, so we invite you to watch it, discuss it and distribute it as widely as possible! We particularly hope that you will use it in your trainings and workshops.  



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« La gratuité a un prix ! »  ou comment aborder la question des politiques de santé maternelle via le théâtre-action

6/18/2014

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Fabienne Richard

Du 25 au 28 novembre 2013, une conférence régionale sur les Politiques d’exemption pour les services de santé maternelle en Afrique s’est tenue à Ouagadougou.  Quelques semaines avant l’événement, Fabienne Richard, chercheuse du projet FEMHealth, a approché les organisateurs avec une idée originale : et si on invitait une troupe de théâtre à créer une pièce à partir des résultats de nos recherches ? Vous pouvez découvrir la pièce de théâtre ici. Dans ce billet de blog, Fabienne revient  sur ce moment fort de notre conférence. 


La Communauté de Pratique Accès financier aux Soins de Santé s’est rassemblée en novembre 2013 à Ouagadougou pour débattre des barrières financières aux soins maternels. La CdP est connue pour sortir des sentiers battus et pour proposer d’autres formats de discussion que les traditionnelles présentations powerpoint et panels. La CdP est aussi connue pour impliquer autant que possible – on pourrait encore faire mieux – la  société civile. C’est comme cela qu’est née l’idée de présenter certains résultats de la recherche FEMHealth  sous forme de théâtre afin d’en faire une présentation ouverte au public qui mélangerait des participants de la CdP mais aussi le grand public. Ceci a été possible grâce à la collaboration de l’ONG Asmade qui avait déjà réalisée plusieurs pièces de théâtre sur la santé (certaines ont été présentées en Europe) et la troupe burkinabé, La Main d’As.

Le spectacle présenté à Ouagadougou

Les socio-anthropologues du projet FEMHealth ont chacun contribué au contenu de la pièce en fournissant au metteur en scène des  expériences vécues et  relatées par les femmes et leurs familles lors de la recherche FEMHealth. La Main d’As et ASMADE en ont ensuite tiré une pièce de théâtre de 45 minutes qui  aborde les barrières aux soins maternels sous trois angles : le manque de transport et la difficulté d’accéder aux centres de références en cas d’urgence, les barrières financières qui peuvent persister malgré la mise en place de politiques de « gratuité », et enfin les attitudes de certains soignants qui peuvent aussi être une barrière aux soins.

La pièce a été jouée pour la première fois en novembre 2013 au centre culturel français de Ouagadougou. Elle a été suivie par un débat animé. Si quelques-uns ont trouvé que la pièce était trop caricaturale, plusieurs personnes dans la salle ont confirmé que c’est ce qu’ils avaient vécu en tant que parents ou en tant que professionnels et que c’était bien de pouvoir en parler.
  
Une invitation au débat

Alors exagéré ou fidèle à la réalité ? Là, n’est pas la question, l’important est que cela ne laisse pas indifférent et qu’un débat puisse commencer après la pièce. Ce théâtre peut se jouer avec très peu de moyens dans les quartiers, dans les villages et est un très bon moyen pour lancer les discussions. Il est important en plus de l’animateur, d’avoir des personnes ressources qui peuvent de manière objective répondre aux questionnements des participants sans se lancer dans des explications trop simplistes en noir et blanc, avec d’un côté les soignants pas gentils et de l’autres les usagers exploités. Il est toujours important de re-situer la question des barrières aux soins dans un contexte plus politique et systémique  (par exemple, qu’est-ce qu’on pourrait améliorer dans la formation des soignants et dans leur environnement de travail pour éviter certains comportements ?) car tout ne se joue pas à un niveau individuel. Beaucoup de dysfonctionnements des services de santé - même s’ils se reflètent dans les relations soignants-soignés - sont au départ des dysfonctionnements du système de santé et de politiques de santé absentes ou non mises en œuvre. 
 
Désormais disponible sur youtube
Afin de partager l’expérience, nous avions décidé de filmer le spectacle. Il est désormais en ligne, avec un découpage en différents sujets. Vous pouvez retrouver ces films ici. La pièce a été traduite et sous-titrée en anglais pour permettre une diffusion plus large, donc nous vous invitons à la visionner, à débattre et à la diffuser sans modération ! Nous espérons en particulier que vous pourrez l’exploiter dans le cadre de vos formations et ateliers.


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Financement basé sur la Performance et Technologies de l’Information et de la Communication : deux révolutions pour le prix d’une !

6/9/2014

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Cheickna Toure

Du 28 avril au 1er mai 2014, une soixantaine d’experts internationaux se sont retrouvés à Bujumbura à la faveur d'un atelier organisé par la Communauté de Pratique Financement Basé sur la Performance. L’événement était organisé en partenariat avec le Joint Learning Network for Universal Health Coverage, avec le soutien financier de la Coopération Belge au Développement et la Banque Mondiale. Il visait à réunir les nombreux experts impliqués dans la conception, le développement, la mise en œuvre et l’utilisation des solutions technologiques conçues dans le domaine du financement des services de santé. Cheickna Toure (Union Technique de la Mutualité Malienne) nous rapporte les grands messages de l’atelier. 


C’est devenu un cliché de dire que les  technologies de l’information et de la communication (TIC) sont en train de  transformer profondément nos sociétés. Ce diagnostic s’applique également à la  conduite des systèmes de santé en Afrique. Durant les quatre jours d’atelier à  Bujumbura, nous avons pu apprécier la force du vent de dynamisme qui souffle sur  le secteur qui intéresse les lecteurs de ce blog : les mécanismes de  financement des services de santé.
 
Des opportunités certaines….
Au vu des nombreuses présentations (que vous  pouvez retrouver ici), il est clair que les TIC constituent une grande opportunité pour  améliorer la performance des systèmes de santé. Les gros progrès réalisés au  niveau des interfaces font que les outils technologiques sont aujourd’hui assez simples à prendre  en main ; cela permet un usage beaucoup plus ouvert que par le passé. Les  sessions sur la visualisation des données et les tableaux de bord furent l'occasion pour les participants d'en faire l'expérience.
 
Dès la session introductive, les participants ont perçu la manière dont  les TIC permettent de repousser les limites de la collecte des données. Parce  qu'elles ouvrent la possibilité de recueillir davantage d'informations et de  meilleure qualité au plus près de ceux qui utilisent les services de santé. Les  présentations sur les solutions de liquidation électronique des prestations ou  encore les dispositifs de bons électroniques (eVoucher) en ont fait la démonstration. Et pour les analyses de données, on  aura très prochainement des Systèmes Nationaux d’Information Sanitaire (SNIS) beaucoup plus  puissants et intégrés que par le passé. Il faut s'attendre à une convergence  entre les solutions qui traitent de la demande des services et celles qui gèrent  la fourniture des prestations. Cela va affiner la compréhension de l'utilisation des services et  permettre une meilleure planification des activités de santé pour anticiper les  besoins des usagers.
 
Par leur simplicité, les technologies actuelles telles que le SMS  sont à même de toucher les populations pauvres. De nouveaux espaces de transparence apparaissent (Voir par exemple  le portail FBR du Bénin) où sont rendues publiques une foule de données, accessibles aux  usagers, aux décideurs politiques, aux gestionnaires de programme et aux  bailleurs. La session sur la redevabilité sociale a mis en lumière le fait que  les TIC pouvaient être un puissant outil d'amélioration de la confiance des  bailleurs et des usagers (voir aussi la récente initiative de  Cordaid sur l’open data dans les projets de  développement). Concernant les usagers futurs, les intenses discussions ont  laissé entrevoir le développement encore plus soutenu des solutions mobiles dans  les années à venir.

 … sans doute des limites
Malgré les promesses des TIC, il existe encore des zones non  desservies ou non couvertes par les réseaux de communication. Beaucoup de  participants ont attiré l'attention sur l'isolement particulier des zones rurales. Les équipements (tablettes, smartphones et autres assistants numériques)  ne sont pas toujours accessibles financièrement.
 
Il a été relevé que certaines pesanteurs liées à l'illettrisme, à l'indigence, etc. limitent les possibilités  d'utilisation des technologies disponibles. L'introduction des TIC provoque parfois de la résistance au  changement (cf. l'exemple des agents hospitaliers face à l'implantation de la facturation électronique des prestations au  Mali) par crainte ou par méconnaissance des effets escomptés. La multiplication de l'offre des terminaux tout en renforçant les possibilités de collecte des données personnelles, pose avec acuité la problématique de leur protection.
 
Des débats parfois passionnés ont eu lieu sur  les incidences d'une utilisation exacerbée des TIC. Certains pensent qu'elle peut conduire à la déshumanisation de la relation des praticiens aux patients. D'autres évoquent les effets contreproductifs sur l'organisation du travail du personnel soignant.
 
Des exigences aussi ….
L'interopérabilité des systèmes aura été une  thématique régulièrement abordée tout au long de cet atelier en tant qu'elle  constitue une réelle opportunité pour une approche plus holistique du  système de santé (voir à ce sujet la conception du schéma directeur  d'informatisation au Rwanda). En la matière, les pays africains gagneraient à s'accorder sur  un minimum de taxonomie pour faciliter les échanges inter systèmes. Ce travail  doit être enrichi par l'adoption au moins de dictionnaires nationaux de données  pour la santé. Une méthodologie et des prototypes ont été mis à disposition par  JLN. L'on retiendra le rôle catalytique des organisations régionales et sous régionales pour encourager l'adoption des systèmes ouverts. L'initiative de l'organisation ouest africaine de la santé OOAS pour la constitution d'une base de données régionale de la santé a montré une piste intéressante.
 
La flexibilisation des solutions a été identifiée comme un enjeu essentiel de l'utilisation des TIC dans les programmes de santé. Les technologies doivent constamment permettre d'ajuster les services proposés aux habitudes de consommation et comportements sociaux des personnes ciblées. L'adaptation des supports et des contenus est cruciale (voir par exemple  la campagne de suivi par mobile des femmes  enceintes en Tanzanie par Text-to-change). 
 
Mais chaque pays peut et doit inventer sa voie
On aura également compris que les nombreuses initiatives développées dans les différents pays méritent d'être mises en contact pour forger la créativité et booster l'intérêt pour l'utilisation des TIC. Les laboratoires d'idées du dernier jour furent des moments absolument exaltants, tant le travail collaboratif qui en a découlé, a permis aux participants d'imaginer des processus plus efficients pour la collecte des données, l'enregistrement électronique des données médicales, la gestion de l'assurance maladie, l'interopérabilité, la modélisation de l'évaluation des coûts dans le système FBR, les bons électroniques. Pour moi, ces laboratoires ont été un des moments les plus passionnants de  l'atelier.
 
Finalement j'ai retenu au terme des quatre jours d'échange d'expériences que la solution standard (ni en terme d'outils ni en terme de technologie) adaptée à toutes les situations n'existait nulle part; chaque pays  doit faire ses choix en fonction de la complexité de son système de gestion.

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