Financing Health in Africa - Le blog
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Gestion des savoirs : naissance d’un nouveau partenariat

10/31/2013

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Les facilitateurs des CoPs HHA

Dans ce billet de blog, nous vous présentons un nouveau partenariat qui va consolider l’engagement des communautés de pratique dans la gestion des savoirs dans le domaine de la santé. Nous vous présentons la première activité de ce partenariat : une formation d’une journée en courtage des savoirs (Ouagadougou, 29/11/2013). D’autres activités suivront en 2014.

Construire des systèmes assurant une gestion optimale des savoirs est un des grands défis du monde contemporain. C’est en observant l’inefficience liée aux demandes d’assistance restant sans réponse ou au contraire générée par des missions redondantes, que les agences affiliées à HHA et les ministères de la santé ont suscité la création des communautés de pratique (CoPs). Cet espace, les CoPs ont rapidement appris à  l’occuper, en veillant toujours à valoriser l’expertise détenue par leurs membres. Aujourd’hui les CoPs ont grandi en taille et gagné en stature ; leurs plateformes électroniques et événements sont reconnus comme des canaux importants de partage des connaissances.  

Sur ces trois années, les facilitateurs des CoPs ont aussi accumulé une solide expérience en matière de gestion des savoirs. Cette expertise, ils sont désormais prêts à la partager (certains facilitateurs aident ainsi d’autres acteurs à conduire leurs propres événements), mais aussi à la transmettre au travers de formation. 

Pour réussir ce nouveau programme d’activités, les CoPs HHA se sont associées avec deux acteurs qui ont démontré leur engagement en matière de gestion des savoirs en santé internationale: l’Institut de Médecine Tropicale d’Anvers et l’Université de Montréal.

Nos activités de formation

Notre programme d’activités sera flexible. Il sollicitera l’expertise académique présente chez nos deux partenaires académiques, mais mettra aussi en valeur l’expertise détenue par les différents facilitateurs des CoPs. Nos activités se feront en face-à-face, mais aussi par voie électronique.

Les thématiques couvertes seront notamment les suivantes : techniques de transfert des connaissances scientifiques vers les décideurs politiques, méthodologies de facilitation de communauté de pratique, usage des média sociaux, cadre d’évaluation des activités de gestion des savoirs…

Pour les activités en face-à-face, nous essayerons de nous rapprocher au maximum de nos experts. Si certaines de nos activités seront parfois organisées au Nord, nous essaierons d’organiser la majorité d’entre elle en Afrique, souvent en les accolant à d’autres événements.

A cette fin, nous sommes à la recherche de partenaires africains – académiques, mais aussi ONG ou entrepreneurs – disposés à organiser nos activités dans leurs pays. Car notre partenariat n’est bien sûr pas figé. Nous avons bon espoir de pouvoir progressivement nouer des liens avec d’autres acteurs. Le modèle des CoPs est clairement d’être ouvert à la collaboration. Nous espérons par ailleurs que ces techniques de gestion des savoirs seront progressivement adoptées par les institutions académiques africaines, ce qui élargira le champ des partenaires pour les CoPs.

Une première formation en courtage des savoirs

Notre première activité sera une formation d’une journée dans le domaine du courtage des savoirs scientifiques. Cette stratégie a pour but d'appuyer les pratiques et la prise de décision fondée sur les données probantes dans l'organisation, la gestion et la prestation des services de santé. Elle repose sur une personne ou une organisation dont la mission consiste à répondre aux questions des intervenants et des décideurs. C’est une option tout à fait envisageable pour un ministère de la santé, une agence internationale ou une organisation non gouvernementale. Pour les participants au cours, ce sera l’opportunité d’acquérir les connaissances théoriques et les techniques entourant le courtage des connaissances. Le cours est ouvert aux cadres des ministères de la santé, aux chercheurs, au personnel des partenaires techniques et financiers. Il est recommandé aux membres des CoPs qui aimeraient assumer dans le futur un rôle dans la co-facilitation des activités des CoPs.   Cette formation sera offerte, le 29/11/2013, à Ouagadougou au lendemain de la conférence organisée par la Communauté de Pratique « Accès Financier aux Services de Santé » (25-28/11/2013). La formation, développée à l’Université de Montréal, sera assurée par une équipe expérimentée de trois formateurs : Christian Dagenais (Équipe RENARD, Université de Montréal), Julie Lane (Université de Sherbrooke) et Télesphore Donmozoun Somé (Société d’étude et de recherche en santé publique, SERSAP). Vous pouvez accéder au programme en cliquant ici. Pour le formulaire d’inscription à la formation, c’est ici. Grâce à un financement des Instituts de Recherche en Santé du Canada et de la Commission Européenne (Projet FEMHealth), ce cours sera gratuit. Dépêchez-vous nous n’accepterons que 20 participants. 

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MSF et les magasins de santé au Mali: à la genèse de l'Initiative de Bamako ?

10/14/2013

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Jean-Benoît Falisse


Le Dr. Walter Kessler travaillait pour Médecin Sans Frontières - Belgique dans les années 1980. Avec Eric Goemaere, il a été un des artisans de la mise en place des magasins de santé, une expérience qui a fortement inspiré l’Initiative de Bamako et qui prônait à la fois un certain recouvrement des coûts et une participation communautaire. Plus tard, Walter a également travaillé sur un projet de mise en place de l'Initiative de Bamako au Tchad. Il nous parle de ces deux expériences.

Pouvez-vous commencer par nous parler du premier projet dans lequel vous avez été impliqué, les « magasins de santé »? Quelle était l’idée, dans quel contexte est-elle survenue ?

En 1984, lors d’une mission exploratoire dans la 6ème région du Mali (Tombouctou) et après plusieurs années de sécheresse, MSF découvrait une situation critique à tous points de vue : socio-économique, sanitaire, alimentaire. Alors la décision était prise de mettre en place deux choses : (1) un système d’approvisionnement en médicaments essentiels pour le système de santé et  (2) des centres de nutrition pour les enfants malnutris. Les centres ont été rapidement opérationnels, exécutant des programmes de réhabilitation et d’éducation nutritionnelle et en intégrant d’autres activités courantes au niveau des centres de santé. Mais cela n’était pas assez. En l’absence d’aide alimentaire massive, la situation ne pouvait qu’empirer : dans un contexte de sécheresse persistante, les habitants avaient épuisé toutes formes de réserves, y compris les semences.

Les évènements se sont alors précipités : les bailleurs de fond se sont manifestés et MSF est rapidement devenu un intervenant majeur dans la distribution généralisée de céréales, sous forme de food for work. Le travail était presté en compensation de la nourriture et suivait différentes initiatives communautaires, par exemple la réparation de digues de retenue d’eau ou la réfection d’écoles et de dispensaires.

Pictureassistants MSF au Tchad, 1984
Pour appuyer le processus d’aide alimentaire et le système d’approvisionnement en médicaments, MSF a aussi mis en place la stratégie des « Magasins-Santé-Sécheresse ».  L’idée était de créer des points d’approvisionnement pour les céréales, les pièces détachées pour les motopompes des périmètres d’irrigations, ou encore les médicaments essentiels pour les hôpitaux et dispensaires. Le modèle prévoyait d’établir un tampon, une certaine capacité de résilience du système d’approvisionnement. Ce système devait être pérenne et une approche de recouvrement des coûts a été choisie. Les « magasins » vendaient leurs produits. Dans les faits, seul le système d’approvisionnement en médicaments essentiels a vu le jour.

Qu’est-ce que les magasins de santé ont apporté de nouveau dans le contexte de l’époque de l’époque ?

En fait, il y a d’abord eu une transition : des « Magasins de Santé Sécheresse » - un projet d’urgence - on a évolué vers des « Magasins Santé », qui étaient des structures censées approvisionner les dispensaires et hôpitaux, étant donné que les pharmacies populaires n’y parvenaient plus.

Les magasins de santé étaient accompagnés de plusieurs innovations. Au niveau médical d’abord :
  • La notion de médicament essentiel était quelque chose de nouveau. La liste des produits retenus était celle de MSF. La Pharmacie Populaire, c’est-à-dire le système d’approvisionnement traditionnel, proposait des conditionnements 'grossistes' pour quelques molécules, mais les ruptures de stock étaient fréquentes. D’où l’importation de stocks de médicaments pour la 6ième et puis la 5ième région sanitaire.
  • Parallèlement, des formations sur l’utilisation des médicaments essentiels (indications, posologie, etc.) ont été organisées pour le personnel de santé.
  • Un système de registres de consultations a été mis en place et exploité au niveau des formations sanitaires. En effet, la justification de l’utilisation des médicaments devait se faire sur base de la morbidité rencontrée.

Et quelles étaient les nouveautés et les apports au niveau de la gestion des services de santé ? Avec le food-for-work et les magasins de santé,  est-ce que c’est un nouveau mouvement de participation communautaire qui se développe ?

Oui, en s’inspirant des expériences communautaires durant la phase d’urgence en 1984 pour le food for work, MSF a mis en place les premiers comités de santé du Mali. En fait, nous avons transformé les « comités » du food for work et des centres de nutrition pour en faire des comités autour d’un centre de santé, couvrant la population d’un arrondissement. Le comité était censé s’impliquer dans les activités de gestion du stock des médicaments et veiller à la bonne utilisation des moyens mis à disposition des centres de santé. Il était composé de membres de la communauté.

La participation communautaire était une opportunité née de la situation de précarité extrême dans laquelle la population se trouvait. Le food for work s’adressait à une communauté et était pensé comme une rémunération contre travaux d’intérêts communs. Ce type d’approche nous a permis d’arriver à une distribution rapide d’une quantité importante de denrées alimentaires jusqu’aux destinataires finaux. La souplesse d’un organisme comme MSF a probablement amélioré l’efficience du système, mais dans le même temps, cela faisait que les structures publiques du médicament étaient partiellement court-circuitées. Il y a donc eu des frictions mais l’inclusion des chefs d’arrondissement et de village et du personnel de santé dans les comités de santé a évité trop problèmes. La participation communautaire, y compris des chefs et des staffs médicaux, à la réalisation des projets permettait à tout le monde de garder la face.

Est-ce que cette stratégie de magasin de santé a bien fonctionné ? Comment a-t-elle été reçue par la population ?

Rapidement, ce système s’est montré performant en termes d’approvisionnement en médicaments. L’organisation pyramidale - un magasin pour la région, puis un magasin par cercle qui approvisionne les centres de santé des arrondissements - était efficace, de même que le système d’achat qui était souple et ne nécessitait qu’une consultation restreinte auprès de quelques fournisseurs connus pour leur fiabilité. Grâce à tout cela, il n’y a plus eu de rupture de stock.

Sur le terrain, l’acceptation des magasins de santé n’a pas posé de problème « visible » et cela surtout à cause de la situation : qui oserait mettre en question un programme qui approvisionne d’une manière efficace toute une zone dans un contexte socio-économique défavorable ? A contrario, il est difficile de dire si tous les acteurs appuyaient vraiment le concept. Il est probable que l’administration de la Santé Publique était divisée sur le sujet : d’une part à cause d’un désaveu du fonctionnement du système existant et d’autre part à cause de l’importance trop grande de MSF dans l’exécution et la gestion.

Bien évidemment, la rapidité de la mise en place et l’efficacité du système a éveillé la curiosité d’autres bailleurs de fonds et organismes internationaux. L’implication de la population s’est faite entre autre par opportunisme de la situation, mais cadrait parfaitement avec les concepts des Soins de Santé Primaire prônés lors de la conférence d’Alma-Ata.

Plus tard, l’Initiative de Bamako s’est inspirée largement de la « succes story » des magasins de santé. Ses initiateurs ont cru qu’avec cette stratégie, la santé pour tous en l’an 2000 était à la portée de main. Néanmoins, on a été très vite désillusionné. Au moment de l’Initiative de Bamako, les magasins santé n’avaient pas fait leur maladie de jeunesse et il était difficile de savoir si le concept en tant que tel, basé pour une partie sur la participation communautaire, était effectivement viable à moyen ou long-terme.

Sur base de votre expérience, est-ce que vous avez l'impression que la participation communautaire était spontanée ou imposée ?

En période de disette et de famine où chacun travaille d’abord pour sa propre survie et de ses proches, la participation communautaire n’aurait jamais pu être spontanée. De même, dans une situation moins catastrophique mais toujours marquée par une pauvreté relative, une participation communautaire sans retombées immédiates pour soi-même ou de sa famille me semble illusoire.

La participation communautaire a été sollicitée pour faciliter l’acheminement de l’aide et puis elle s’est organisée pour la gestion et l’implication dans les activités sanitaires. Je pense que cette participation n’était ni totalement spontanée ni totalement imposée. Elle s’est naturellement organisée autour de la revitalisation des structures de santé. Avec le food for work, la réhabilitation nutritionnelle et l’approvisionnement en médicaments, les retombées de la participation étaient  immédiates et visibles.

Venons-en à votre expérience au Tchad. Quelles étaient les différences avec le Mali ?

En fait, MSF avait déjà commencé l’approvisionnement en médicaments essentiels au Tchad lors de la guerre civile en 1980. Ses actions s’étaient progressivement étendues sur une grande partie du territoire et jusqu’au milieu des années 90 (j’ai quitté le Tchad en 1995), il y avait une très importante pénurie en personnel sanitaire qualifié. Poussé par les circonstances, MSF était devenu un acteur important au niveau de la pyramide sanitaire et y était complètement intégré.

La mise en place d’une participation communautaire dans la préfecture du Mayo-Kebbi à partir de 1989 s’est faite dans un projet de revitalisation de tout le système de santé : réhabilitation et extension des infrastructures, redynamisation des hôpitaux de district, approvisionnement et appui à la formation. Dès le départ, la participation communautaire était orientée vers une participation active dans la gestion des centres de santé – il s’agissait principalement de la gestion des recettes générées via les consultations curatives pour couvrir les frais des médicaments.

La gestion des recettes était assurée par une personne désignée par le comité de santé. Ce système était porté à bout de bras par la supervision assurée par le médecin-chef.  L’éloignement et le manque de compétence sur place ne permettait pas d’autres alternatives car une gestion des recettes relativement importantes et confiée au personnel de santé n’était pas une alternative crédible. Cette gestion des recettes tirée de la vente des médicaments restait néanmoins risquée car il n’y avait souvent pas de possibilité de dépôt.

Agostino Paganini, dans une interview sur ce blog, disait que l'Initiative de Bamako était morte il y a longtemps. Quel bilan en tirez-vous?

Il m’est impossible de savoir ce que nos projets sont devenus, particulièrement dans le contexte dramatique que la région traverse actuellement. Néanmoins, la participation communautaire, telle que conçue en son temps, me paraît fragile et transitoire. L’investissement pour l’animation des communautés et le bénévolat demandé aux membres des comités mènent inévitablement à l’épuisement de l’enthousiasme initial. La « fonctionnarisation » de certains postes (trésoriers, gestionnaire…) signe en général le début d’un déclin de la participation communautaire.

Dans les situations que j’ai connues dans les pays à problèmes socio-économique et/ou de sécurité-stabilité politique, la participation n’est pas spontanée et n’est pas non plus à mettre sur le compte d’initiatives locales. Elle fait plutôt partie des concepts-idées des stratégies d’intervention et d’aide animées de bonne volonté mais pas  nécessairement en phase avec la problématique de la population cible.

La participation communautaire, tant que l’animation est supportée et régulière, peut être un créneau intéressant pour s’adresser à une population ou mener des actions. Mais sa survie est directement liée à la durée de ces interventions.


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MSF and the Mali ‘health stores’: the genesis of the Bamako Initiative?

10/14/2013

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Jean-Benoît Falisse


Dr. Walter Kessler worked for Doctors Without Borders - Belgium (MSF) in the 1980s. Together with Eric Goemaere, he was one of the architects of the of the ‘health stores’ project, an experience that had greatly inspired the Bamako Initiative as the project was based on both cost recovery and community participation. Later on, Walter also worked on the implementation of the Bamako Initiative in Chad. He discusses these two experiences.

Can you start by telling us about the first project in which you were involved in, the “health stores"? What was the idea? In what context did it occur?

In 1984, during an exploratory mission in the sixth region of Mali (Timbuktu) and after several years of drought, MSF discovered a situation that was critical in every respect: socio-economic, sanitary, and food-wise. The decision was then taken to intervene and two things were set up: (1) a supply system of essential medicines for the health system; and (2) feeding centres for malnourished children. The centres were quickly operational and ran rehabilitation and nutrition education programmes. They also integrated other routine activities of the health centres. But it was not enough. Without massive food aid, the situation could only get worse. In a context of persistent drought, the population had exhausted all forms of food reserves, including seeds.

Events then precipitated: the donors came forward and MSF quickly became a major player in the widespread distribution of grains in the form of food-for-work activities. Food was given out in compensation for work that was organised following various community initiatives, such as the repair of water dykes or the rehabilitation of schools and health clinics.

To support food aid and the drug supply system, MSF also implemented a strategy of "health and drought stores". The idea was to create points for the supply of different basic items such as seeds, spare parts for irrigation pumps, or essential medicines for hospitals and clinics. It would then establish a buffer, a capacity of resilience of the supply system. This system had to be sustainable and a cost recovery approach was therefore chosen. "Stores" would sell their products.


PictureMSF medical assistants in Chad, 1984
What did the health stores bring new?

In fact, there first was a transition from the emergency "health and drought stores" to the "health stores". These structures were supposed to supply dispensaries and hospitals, given that the already existing “people’s pharmacies” could not do that anymore.

Health stores were accompanied by several innovations, at the medical level first:
  • The concept of essential drugs was something new. The list of products used was that of MSF. The “people's pharmacy”, which was the traditional supply system, proposed wholesaler packages for some molecules, but shortages were common. Hence the import of stocks of drugs for the 5th and 6th and health region.
  • Similarly, trainings on the use of essential drugs (prescription, dosage, etc.) were organized for the medical staffs.
  • A system for recording visits was set up and operated at the health facility-level. Indeed, the rationale for the use of drugs should be based on the morbidity encountered.

And what was new in terms of health services management? Did community participation originate in food-for-work activities?

Yes, building on community experiences during the food-for-work emergency phase of 1984, MSF set up the first health committees Mali. In fact, we transformed the food-for-work and nutrition committees into committees around the health centres, each covering a catchment population. The committee was supposed to be involved in the management of the stock of medicines and ensure the proper use of the means available at the health centre-level. It was composed of members of the community.

Community participation was an opportunity created by the extremely precarious situation in which the population was. Food-for-work was addressed to communities and was thought of as compensation against work for the common interest. This approach enabled us to achieve the rapid distribution of a large quantity of food to the final recipients. The flexibility of an organization like MSF has probably improved the efficiency of the system, but at the same time, public structures were partially bypassed. This caused frictions but the inclusion of district chiefs and village health workers in the health committees helped us avoid problems. The involvement of the whole community, including the medical staffs and authorities, in the project allowed everyone to save face.

How did the health store strategy work? How was the idea received by the population?

This system quickly proved efficient in terms of drug supply. The pyramid –one store per region, and then stores at the lower level (the “cercle”) that cater for health centres– was effective, and so was the procurement system that was flexible and required only limited consultation with some suppliers known for their reliability. Through the new system, out of stocks stopped.

On the ground, there was no visible problem with the acceptance of health stores and this especially because of the situation; who would dare to question a program that caters effectively for an entire area in an adverse socio-economic context? Conversely, it is difficult to say whether all the actors really supported the concept. It is likely that the administration of Public Health was divided on the issue: on the one hand because it disavowed the existing system and on the other hand because of the too important place of MSF in the implementation and management.

Obviously, the speed of implementation and the effectiveness of the system aroused the curiosity of other donors and international organizations. Given the situation, the involvement of the population was -among others- opportunistic, but it fit perfectly with the concept of Primary Health Care advocated at the Alma-Ata conference.

Later on, the Bamako Initiative was inspired largely on the "success story" of health stores. Its founders believed that with this strategy, health for all by the year 2000 was at hand. However, we were quickly disillusioned. At the time of the Bamako Initiative, the health stores had not gone through their “sickness of youth” and it was unclear whether the concept as such, partly based on community participation, was actually viable in the medium and long run.

Based on your experience, do you feel that community participation was ‘spontaneous’?

In times of scarcity and famine, when everybody first works for their own survival and the survival of their relatives, community participation could never be spontaneous. Similarly, in a less dire situation but still marked by relative poverty, community participation without an immediate benefit for oneself or one’s family seems illusory.

Community participation had been requested to facilitate the delivery of aid and then organize the management of health activities. I think this participation was neither entirely spontaneous nor completely imposed. It was naturally organized around the revitalization of health facilities. With food-for-work, nutritional rehabilitation, and the supply of drugs, the benefits of participation were immediate and visible.

Let's talk about your experience in Chad. What were the differences with Mali?

MSF had already begun the supply of essential drugs to Chad during the civil war in the 1980s’. Our activities were gradually extended over a large part of the territory until the mid- 90s’ (I left Chad in 1995); there was a very serious shortage of skilled medical staff. Driven by the circumstances, MSF became a major player in the health pyramid, and was completely integrated to it.

The establishment of community participation in the prefecture of Mayo-Kebbi in 1989 took place in the context of a larger project of revitalization of the entire health system that included the rehabilitation and extension of infrastructures, the revitalization of district hospitals, and support in medical supplies and staff training. From the outset, community participation was oriented towards the active participation of the population in the management of health centres. This management was mainly about the revenues generated through curative consultations in order to cover the cost of medicines.

Revenue management was provided by a person designated by the health committee. This system was encouraged and supervised by the head doctor. The remoteness and lack of competence in the field did not allow for other alternative for the management of relatively large amounts of money; direct management by the medical staff was not a credible alternative. Revenue management remained risky because there often was no way to deposit money outside the health facility.

In an interview on this blog, Agostino Paganini declared that the Bamako Initiative died long ago. What is your take on that?

It is impossible for me to know what our projects have become, especially against the background of the tragic circumstances the region is going through. However, it seems that community participation as conceived in this time is fragile and transient. The heavy investment that is needed for community mobilization and voluntary participation to the committees is hard to sustain and inevitably leads to the depletion of the initial enthusiasm. The “bureaucratization” of some positions in the committees, such as treasurer or manager, often announces the beginning of a general decline in community participation.

In situations I have experienced in countries facing socio-economic and / or political stability and security issues, participation is not spontaneous and does not originate in local initiatives. It is rather part of intervention and support strategies, it is genuine good intention but it is not necessarily in phase with the problems of the target population.

Community participation, as long as community mobilization is supported and regular, can be an interesting vantage point to address populations’ need and take action. Yet, the survival of such initiative is directly related to the duration of the projects/interventions.


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Universal Health Coverage in Africa, version 2.0

10/8/2013

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By the Facilitation teams of the HHA Financing CoPS * 

In early September, CoP facilitators gathered at the Institute of Tropical Medicine in Antwerp to reflect on the journey of HHA CoPs so far and to brainstorm on future development.** In this blog, the facilitators of the 3 ‘Financing CoPs’ revisit the role the communities of practice can play in promoting the UHC agenda. They also need your contributions, by the way…

Universal health coverage (UHC), whose aim is to ensure that all people obtain the health services they need without suffering financial hardship when paying for them, has recently risen to the top of the international health agenda. OK, so UHC may well be old wine in a new bottle, but if it helps to mobilize the troops, why not?

At this moment, the international community is still engaged in high-level negotiations on the exact make-up of post-MDG priorities. Judging by the actions,  reports and rhetoric at the latest General Assembly of the United Nations, it seems quite likely that UHC will be chosen as one of these priorities in 2015. Whatever decisions are eventually taken at the global level, access to quality health care is now high on the agenda of many governments from the South. Onward, thus, for universal health coverage in Africa too.

More attention to Universal Coverage from the CoPs

UHC has been a priority topic for HHA communities of practice since their inception, but now seems an opportune moment to spell out their contributions to the UHC agenda for the future. HHA set up CoPs to meet a pressing need: to consolidate good practices and tacit knowledge related to health care financing in Africa, both for the benefit of countries, but also among national and international experts. This consolidation could be measured by the number of experts who understand and use these best practices, both in terms of volume (inclusion of new experts and more sharing among different profiles) and in terms of quality (boosting individuals’ knowledge). The CoPs’ theory of change is that this consolidation takes place via the exchange, co-production, systematization and dissemination of knowledge on a set of technical practices. The fact that CoPs are growing steadily (the PBF CoP for example now has more 1,000 members) confirms that experts feel to the need be part of a network in order to better understand and stay on top of health financing issues.

The CoP contribution: the strength of the collaborative model

Our personal experience as facilitators has definitively convinced us that through their open, collaborative and facilitated way of functioning, CoPs are making a real contribution to the universal coverage agenda.

This contribution is happening in several ways.

First, CoPs facilitate the dissemination of knowledge generated by the numerous actors contributing to the global agenda of UHC, both from within and outside the CoPs. This sharing of information happens through our online platforms but also and perhaps more importantly, at the face-to-face events that we organize. An excellent example is the conference that the Financial Access to Health Services CoP will hold at the end of November in Ouagadougou: in partnership with researchers from the North and from Africa, a high quality conference is currently being prepared. An increasing number of actors are also inviting us to their own events or workshops so that we can share our observations and knowledge, but also help them more widely disseminate the results of their own activities (for example, the Financial Access CoP is a consultative member of the regional technical support committee for extending universal health coverage in UEMOA member states).

A second, and perhaps more original contribution is the collaborative dynamic of CoPs that allows us to “tap into” the hundreds of brains ‘connected’ to our platforms. In ICT terminology today this is called Model 2.0 or more specifically ‘crowdsourcing’. Through exchange and debate, CoP members can contribute to the identification of good practices (in terms of design and implementation of financing schemes in particular). Ensuring dynamic interaction is critical here, whether online or at a workshop, and the facilitators’ role is essential to distinguish between opinions and facts, between hypotheses and evidence.

Our many experts, by their very involvement ‘on the ground’ (in ministries, health facilities, support units, …) play a key role in enlightening the international community on feasibility, or the results observed in their country. Their proximity to operational implementation provides a ‘reality check’ for major international and national declarations. The lively online discussion in late 2012 on UHC was an excellent example of this feedback. At the end of the day, we are looking for results and not just lofty rhetoric. In Africa, these implementation issues remain a major bottleneck.

A multi-country study is launched

Beyond online discussions and this blog, certain CoPs are undertaking more ambitious projects. Two CoPs, Financial Access and PBF, have joined forces to conduct a descriptive exploratory study in 12 French-speaking African countries. The project has been made possible through French funding (Muskoka Fund), with additional support from the NGO Cordaid. The research will map the health financing schemes in place in these countries to better understand their complementarity, and also their overlap, in order to shed light what has become an opaque tangle of health financing. This multi-country research project is using an innovative collaborative model, and will be presented in the coming weeks on Health Financing in Africa.

Your participation

CoPs have proven that they have their place alongside traditional actors like Ministries of Health, international and bilateral agencies, NGOs and academic institutions. We are convinced that they can contribute in a very positive way to the universal coverage agenda, if they receive the support they deserve – from sponsors, but also from their members.

Last but not least, we want to make use of the opportunity to remind you that Health Financing in Africa is the blog of all members of ‘Financing CoPs’ of HHA. So if you want to submit a draft, don’t hesitate. In 2013 and 2014, we will be especially keen on receiving information on progress of UHC in your country, the challenges you face in your country, and the implementation process.

Notes:
(*)    CoP Financial Access to health services: Yamba Kafando, Allison Gamble Kelley, Isidore Sieleunou; CoP Performance-Based Financing: Nicolas de Borman, Serge Mayaka, Bruno Meessen, Emmanuel Ngabire; CoP Evidence Based Planning and Budgeting: Nadège Ade, Jérôme Pfaffman;
(**) More information on this meeting will be shared later.

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Couverture universelle en Afrique : pour un modèle 2.0

10/6/2013

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Les équipes de facilitation des CoP financement de HHA*

Début septembre, les facilitateurs des CoP se sont réunis à l’Institut de Médecine Tropicale d’Anvers pour réfléchir sur le chemin parcouru avec les CoPs HHA et baliser le développement futur.** Dans ce billet de blog, les facilitateurs des 3 CoPs ‘Financement’ reviennent sur le rôle que les communautés de pratique peuvent jouer en faveur de l’agenda de la couverture universelle. Ils font aussi appel à vos contributions.

La couverture universelle (CU) – entendue comme l’ambition d’assurer à tout un chacun l’accès aux services de santé dont il a besoin sans qu’il ait à souffrir de conséquences économiques lourdes lors de l’utilisation – est montée avec force à l’agenda international ces dernières années. Bon, la CU, c’est un peu coller une nouvelle étiquette sur une vieille bouteille, mais si ça aide à mobiliser les troupes, pourquoi pas ?

A l’heure actuelle, la communauté internationale est encore dans de grandes tractations sur le contenu exact des priorités qui seront retenues pour l’agenda post-OMD. Comme en témoigne différentes actions, rapports et discours produits pour la dernière Assemblée Générale des Nations Unies, on peut avoir l’espoir que la CU fera partie des priorités. Quelles que soient les décisions prises au niveau mondial, de nombreux gouvernements du Sud se sont réveillés et ont remis l’accès à des soins de qualité sur leur propre agenda. En avant donc pour la « CU », en Afrique également.

Plus d’attention pour la CU de la part des CoPs

Au niveau des communautés de pratique « HHA », la CU nous occupe depuis le départ, mais il nous apparaît opportun de mieux mettre en valeur notre contribution dans le futur. Les CoPs ont été voulues par HHA pour remplir au moins une fonction : consolider, pour le bénéfice des pays, au niveau des experts nationaux et internationaux, les répertoires de pratiques et connaissances relatifs aux système de santé en Afrique. Cette consolidation, nous l’entendons comme un accroissement du nombre et des profils d’experts maîtrisant ces répertoires, donc un effort tant en termes de volume (inclusion de nouveaux experts et davantage de partage entre des profils variés) que d’expansion individuelle des savoirs. La théorie de changement des communautés de pratique prévoit que cette consolidation passe par l’échange, la coproduction, la systématisation et dissémination des savoirs relatifs à ces répertoires techniques. La forte croissance de plusieurs CoPs en termes de membres (la CoP FBP par exemple compte aujourd’hui plus de 1.000 membres) confirme le besoin que ressentent les experts à se mettre en réseau pour mieux dominer les problématiques liées au financement de la santé.

Contribution possible des CoPs : la force du modèle collaboratif

Notre implication personnelle dans la facilitation nous a définitivement convaincus que par leur mode de fonctionnement ouvert, collaboratif et facilité, les CoPs ont une contribution propre à apporter à l’agenda de la CU.

Cette contribution peut prendre au moins deux formes.

D’une part, les CoPs permettent la dissémination des connaissances générées par les nombreux acteurs contribuant, en dehors des CoPs,  à l’agenda global de la CU. Ce partage se fait via nos plateformes en ligne, mais aussi et peut-être surtout, lors des événements en face à face que nous organisons. Un excellent exemple est la conférence que la CoP Accès Financier aux Services de Santé (AFSS) organisera fin novembre à Ouagadougou : en partenariat avec les chercheurs du Nord et d’Afrique, c’est une conférence de grande qualité qui se prépare. Nous constatons aussi qu’un nombre croissant d’acteurs nous invitent à leurs propres événements ou réunions de travail, pour qu’on y partage nos observations et savoirs, mais aussi pour travailler avec eux sur la bonne dissémination des résultats de leurs propres activités (par exemple, la CoP Accès Financier est désormais membre consultatif du comité technique régional d’appui aux stratégies d’extension de la Couverture Médicale Universelle dans les pays de l’UEMOA).

D’autre part, et de façon plus originale, la dynamique collaborative propre aux CoPs permet de solliciter les centaines de cerveaux ‘connectés’ à nos plateformes. Ce qui dans le langage des technologies de l’information et de la communication est aujourd’hui appelé le modèle 2.0 ou de façon plus spécifique le ‘crowdsourcing’. Par l’échange et le débat, les membres des CoP peuvent contribuer à l’identification des bonnes pratiques (en termes de design et mise en œuvre des régimes financiers notamment). Cela requiert toutefois une bonne dialectique, que ce soit lors des discussions en ligne ou d’un atelier. À cet égard, nous sommes conscients qu’une certaine responsabilité réside au niveau des facilitateurs : il s’agit en effet de faire le tri entre les opinions et les faits, de distinguer ce qui est de l’ordre de l’hypothèse et ce qui a été démontré. Nous sommes convaincus que par ce processus, un savoir original émerge.

Nos nombreux experts, par leur implication sur le ‘terrain’ (dans les ministères, les formations sanitaires, les unités d’appui…) peuvent aussi éclairer la communauté internationales d’une part sur les enjeux relatifs à la faisabilité, mais aussi sur les résultats observés dans leur pays. Par leur ancrage dans les opérations, nos membres peuvent ainsi maintenir un certain ‘reality check’ pour les grandes déclarations internationales ou nationale. Fin 2012, la CoP FBP avait accueilli une discussion en ligne assez vive à cet égard. Au-delà des discours rassembleurs, il faut en effet des résultats. En Afrique, les questions de mise en œuvre resteront centrales.

Une recherche multi-pays à venir

Mais nos CoPs ne doivent pas être réduites à leurs forums virtuels ou réunions en face-à-face. Certaines CoP vont aussi se lancer dans des projets plus ambitieux. Les CoPs AFSS et FBP se sont ainsi associées pour mener une recherche exploratoire descriptive dans 12 pays africains francophones. Ce projet est rendu possible grâce à un financement que nous avons obtenu de la France (Fond Muskoka), avec un appui complémentaire de l’ONG Cordaid. Il s’agira plus particulièrement de documenter les régimes financement de la santé déjà en place dans ces pays, de comprendre leur complémentarité, mais aussi trouver des pistes d’action pour dénouer ce qui est parfois devenu un véritable écheveau, tant les régimes s’empilent les uns sur les autres. La CU, c’est aussi mettre de l’ordre et de la cohérence dans tout ce qui se fait déjà en matière de couverture des risques et des besoins. Ce projet de recherche multi-pays, original par son modèle collaboratif, vous sera très prochainement présenté sur Health Financing in Africa.

Votre participation

Les CoP ont prouvé qu’elles trouvaient leur place à côté des acteurs traditionnels comme les ministères de la santé, les agences internationales et bilatérales, les ONG ou les institutions académiques. Nous sommes convaincus qu’elles peuvent contribuer de façon très positive à l’agenda de la CU, si elles reçoivent le soutien multilatéral qu’elles méritent : de la part des sponsors, des différents acteurs, mais aussi de leurs propres membres. 

Nous profitons de l’occasion de ce billet pour vous rappeler que Health Financing in Africa est le blog de tous les membres des communautés de pratique financement de HHA. Si vous voulez nous soumettre une proposition, n’hésitez pas. En 2013 et 2014, nous serons particulièrement intéressés par des informations sur les progrès de la couverture universelle dans votre pays, les défis rencontrés, les processus en cours de mise en place.

Notes:
*CoP Accès Financier aux Services de Santé : Yamba Kafando, Allison Gamble Kelley, Isidore Sieleunou ; CoP Financement basé sur la Performance : Nicolas de Borman, Serge Mayaka, Bruno Meessen, Emmanuel Ngabire ;CoP Evidence Based Planning and Budgeting : Nadège Ade, Jérôme Pfaffmann
** Plus d’information sur cette réunion sera partagée ultérieurement.

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