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La Chaire REALISME: une expérience de valorisation de la recherche interventionnelle

4/3/2017

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Fadima Bocoum

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Chaire REALISME


Depuis 2014, la Chaire REALISME (Recherche Appliquées Interventionnelles en Santé Mondiale et Equité) a été mise en place à l’Université de Montréal. Le professeur Valéry Ridde, détenteur de cette chaire, nous présente ses activités, défis et perspectives. Un interview réalisé par Fadima Bocoum.

Qu’est-ce qu’une chaire ?
Professeur Valéry RIDDE: Il y a eu un appel des Instituts de Recherche en Santé du Canada (IRSC) pour financer des chaires de recherches en santé publique appliquée. J’ai participé et obtenu un financement de 5 ans non renouvelable.  L’idée du financement de la chaire part du fait que les professeurs à l’université ont plusieurs charges de travail dont la charge la plus importante est évidement l’enseignement et la supervision des étudiants. Ils font de la recherche mais pas autant que certains le souhaiteraient. Ainsi, le financement obtenu permet de subventionner une partie du salaire du professeur mais en échange l’université doit lui laisser 80% de son temps pour faire de la recherche.
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Valéry Ridde
Qu’est-ce que la Chaire REALISME ?
La Chaire REALISME a débuté en 2014 et prendra fin en 2019. Elle vise à développer des connaissances sur la question de la science de la mise en œuvre des interventions en santé publique notamment en santé mondiale puisque je travaille essentiellement au Sud. Il y a donc des activités qui se font autour de la chaire. Les fonds permettent de disposer d’une coordinatrice (Linda François) qui est basée à Montréal, et qui coordonne toutes les activités de la chaire. Ils permettent également de recruter des jeunes chercheurs, ou de préparer des demandes de subventions ou encore de répondre à des appels d’offres.  Ils servent également à financer des bourses à des étudiants, qui font leur thèse ou mémoire, puisqu’une partie de la chaire vise à développer aussi la relève scientifique. Un autre volet est de développer une expertise dans le domaine des transferts de connaissances de manière dynamique et innovante. Par exemple, on fait des films sur des transferts de connaissances et on présente nos résultats de recherche d’une manière innovante avec des infographies. Nous organisons aussi des formations sur le sujet. Enfin la chaire veut aussi développer une réflexion sur les méthodes mixtes et surtout renforcer la réflexion au sein de la Francophonie. Nous avons ainsi participé à plusieurs colloques et à la création d’un Wiki francophone sur l’utilisation des méthodes mixtes.

Quel est le champ concerné par la Chaire REALISME ?
L’idée est que dans le domaine de la santé publique, notamment ici en Afrique de l’Ouest, il y a beaucoup d’études qui visent à comprendre l’efficacité des interventions. Mais ça ne nous dit pas pourquoi elles sont efficaces ou pas, ou pourquoi c’est efficace et dans quel contexte c’est efficace et dans quel autre contexte ce ne l’est pas.  Peut être qu’on va trouver que ça marche bien dans une région mais ça ne marche pas bien dans une autre etc.  C’est ce qu’on appelle la science de la mise en œuvre. En anglais ils appellent ça « implementation sciences » mais il y a plusieurs manières de comprendre. Il y a une manière classique qui vise plutôt à développer des connaissances sur la manière dont on utilise des données probantes pour utiliser des interventions, comment on renforce les pratiques de santé publique fondées sur des données probantes. Mais ce n’est pas ça qui m’intéresse mais plutôt comment les interventions de santé publique sont mise en œuvre. Comprendre qu’est ce qui fonctionne, dans quel contexte, avec qui, dans quelle configuration pour que ça puisse être efficace. Finalement  c’est de rentrer dans ce qu’on appelle la « boîte noire » de l’intervention et comprendre qu’est ce qui se passe pour essayer de voir ce qu’on peut faire. La chaire vise à développer des connaissances autour de ces enjeux. En ce moment à Ouagadougou par exemple, nous avons mis en place une intervention communautaire de lutte contre la dengue qui a mobilisé les communautés dans un quartier et nous essayons de comprendre qu’est ce qui fait que ça marche, qu’est ce qui fait que ça ne marche pas. C’est ça qu’on appelle la science de la mise en œuvre.

Quel intérêt aurait un décideur de visiter le site de la chaire ?
La plupart de nos travaux sont orientés vers la prise de décision. Aussi, nous faisons surtout de la recherche appliquée dans laquelle nous impliquons des décideurs dans les différents pays où nous travaillons. Un décideur ou un intervenant serait intéressé d’aller sur le site internet de la chaire parce que le site regroupe plus de 200 publications scientifiques sur les thématiques de la recherche interventionnelle ou d’analyse de mis en œuvre qui sont mises en ligne gratuitement. Pour nous, la question de l’accès libre aux connaissances est essentiel. Ensuite, il y a une série d’outils, avec des exemples, qui servent à l’évaluation des interventions. Par exemple, un outil pour analyser la manière dont on tient compte des inégalités de santé dans les interventions ou pour évaluer la pérennité et la transférabilité des interventions en santé, etc … Nous avons plusieurs outils qui peuvent être téléchargés sur ce site.  Depuis plus d’une année, nous avons créé une collection de documents de travaux scientifiques dans laquelle il est possible de publier sur des sujets liés aux interventions de santé mondiale. Cette collection s’appelle des cahiers Réalismes. Le dernier numéro vient de sortir et concerne l’approche qualitative pour l’évaluation des interventions.

Quels liens existent-ils entre la chaire et les CoPs ?
Nous travaillons sur des sujets qui sont proches des CoPs et nous sommes aussi membre des CoPs et avons participé à l’organisation de plusieurs évènements avec des CoPs. De plus, nous avons créé avec Miseli et AGIR un espace de mini CoP informelle, comme par exemple pour notre programme de recherche entre le Mali et le Burkina de sorte que les responsables sur la question du Financement Basé sur les Résultats et de la prise en charge des indigents puissent se rencontrer dans des ateliers de thématiques. Ils ont aussi été formés au transfert des connaissances avec l’équipe Renard dirigée par Christian Dagenais. C’est dire combien nous sommes préoccupés par la recherche sur le transfert de connaissance à travers, par exemple, l’usage des CoPs. Mais le problème des CoPs est que le débat critique est souvent difficile et on se retrouve parfois dans des consensus qui ne font pas forcément avancer les réflexions.

Quels sont les défis auxquels la chaire doit faire face ?
Le premier défi c’est sa pérennité car c’est un financement non renouvelable. Le 2ème défi est de trouver des financements pour faire la recherche. Nous sommes dans un contexte où il y a peu de ressources, que ce soit au Canada ou en Europe pour faire de la recherche en général et de la recherche sur la mise en œuvre en particulier. Beaucoup d’argent est donné pour la recherche pour l’évaluation d’impact et très peu pour l’évaluation de la mise en œuvre. On dit beaucoup de choses avec peu d’argent pour l’évaluation la mise en œuvre alors qu’on dit souvent peu de choses avec beaucoup d’argent pour l’évaluation d’impact et ça c’est un autre défi important.

Quelles sont les perspectives ?
J’aimerais continuer à développer des recherches interventionnelles mais dans une perspective globale où l’on peut étudier les impacts, le processus, l’efficacité dans une perspective interdisciplinaire et avec des méthodes mixtes. En même temps, je voudrais continuer la recherche sur les systèmes de santé et politiques de santé parce qu’il y a encore un manque de connaissances important dans le monde francophone.  Il y a de très bons anthropologues qui regardent les choses à un niveau très micro, de très bon politologues et sociologues qui regardent les choses à un niveau très macro mais entre les deux, au niveau méso sur l’analyse des politiques et des systèmes en Afrique de l’Ouest et francophone en particulier, rares sont les travaux. Il y a encore peu de chercheurs qui regardent ces enjeux dans des perspectives systémiques de complexité de processus et je crois que c’est quelque chose qu’il faudra développer.

Enfin, je pense que les bailleurs pourraient s’inspirer de l’expérience de la chaire au Canada et l’adapter à l’Afrique de l’Ouest pour un chercheur Ouest africain. Il y a un véritable besoin de la part des bailleurs internationaux, mais surtout des bailleurs et gouvernements africains, d’orienter les priorités de recherche, en donnant un financement récurrent sur plusieurs années non pas à une institution mais un chercheur qui pourrait développer lui-même un champ de recherche. Ce financement pourrait être renouvelé sur la base de l’efficacité des chercheurs, l’efficacité de la production des connaissances. Qu’on soit africain, canadien, européen, nous sommes tous évalués de la même manière: la qualité scientifique de notre production mais aussi sa pertinence sociale.
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Recherche sur le passage à l’échelle du Financement Basé sur les Résultats : les progrès réalisés à ce jour

7/28/2015

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Por Ir

En octobre 2014, l'Alliance pour la Recherche sur la Politique et les Systèmes de Santé  (AHPSR) a lancé un programme de recherche axé sur les expériences des pays en ce qui concerne la transformation des initiatives de Financement Basé sur les Résultats (FBR),du stade de projets-pilotes à leur intégration totale dans les systèmes  nationaux de santé. La recherche est en cours de réalisation  dans 11 pays (1). Dans ce blog, Dr Por Ir, l'un des chercheurs en charge de la coordination scientifique générale, nous rapporte où en est cette recherche.

Comme indiqué dans de précédents blogs (ici, ici, et ici), la première phase de ce projet de recherche a été lancée par un atelier de développement de protocole, dans les locaux de l'Institut de Médecine tropicale d'Anvers. Par la suite, les équipes-pays ont élaboré leur protocole de recherche, ainsi que leurs outils de collecte de données et les formulaires de consentement. Le tout a été validé par les comités éthiques nationaux respectifs et celui de l’OMS. La deuxième phase, actuellement en cours,  consistait en l’identification des principaux informateurs, la collecte de données primaires et secondaires, l’élaboration d’une ligne du temps  multidimensionnelle retraçant relatif au processus le passage à l’échelle, l’analyse des données, ainsi que la rédaction et la diffusion de l'analyse des études de cas nationales.

L'atelier de recherche intermédiaire          

 Dans la conduite de tels projets multi-pays, les échéances intermédiaires sont importantes. La seconde pour ce projet a été un autre atelier, qui s’est tenu à nouveau à l'Institut de Médecine Tropicale d'Anvers, du 22 au 25 juin 2015. L'objectif de cet atelier était de réunir les chercheurs principaux des 11 équipes pays afin de présenter et discuter collectivement de leurs  résultats préliminaires, ainsi que de s’accorder sur les prochaines étapes en vue de la finalisation des études de cas nationales. L'atelier a été coordonné par l'équipe scientifique de l'Institut de Médecine Tropicale (dirigée par le professeur Bruno Meessen) et l'équipe en charge du projet au sein de l'Alliance (Mme. Maryam Bigdeli et M. Zubin Shroff). 


Ce furent à nouveau quatre jours d’échanges très instructifs, accompagnés de nombreuses occasions d’apprentissage croisé entre les pays sur la manière dont les projets de FBR ont évolué ou continuent d'évoluer dans différents contextes. En quelques mots… L'atelier a débuté par une présentation par chacun des 11 chercheurs. Ils ont partagé leur collecte de données, leurs résultats préliminaires. Après chaque présentation, venait une séance de questions et observations de la part des autres participants.  


Ces deux jours de session de présentations ont été suivis par  une  séance méthodologique consacrée à l’analyse de données qualitatives, et de conseils pour la rédaction d’un article scientifique. Un temps significatif a été consacré à des réunions techniques bilatérales entre chaque chercheur principal et les membres de l’équipe scientifique de l'IMT et de l'Alliance. Ceci a permis aux coordinateurs de mieux comprendre les attentes et les besoins des chercheurs, et d’acquérir ainsi une connaissance plus approfondie  des problèmes spécifiques à certains pays. Cette information devrait permettre un accompagnement adapté pour la suite du processus. L'atelier s'est terminé avec des discussions d'ordre général sur les thèmes et questions d’actualités communs au pays et la planification des prochaines étapes vers la finalisation des études de cas, dont les stratégies de diffusion. Vous pouvez accéder au programme de l'atelier ici  .       

De nombreux progrès accomplis… et cela aussi grâce à vous !

De manière générale, tous les pays ont bien progressé dans leurs travaux sur le terrain, et la plupart d’entre eux sont sur la bonne voie, avec certaines équipes plus avancées que d'autres. Beaucoup ont fini leur collecte et analyse de données et ont commencé à rédiger. Certains ont déjà terminé leur première ébauche du rapport de recherches. Quelques équipes toutefois sont encore en train de réaliser des entrevues auprès de personnes clés. Nous avons observé trois facteurs de succès : (i) l'engagement de l'équipe et, peut-être, son degré d’expérience; (ii) la clarté et la simplicité du cas, en partie lié à un protocole bien élaboré; et (iii) le contexte du pays et l'appui des intervenants clés. Le retard pris pour obtenir les approbations éthiques a constitué un problème pour un certain nombre de pays.  

Les équipes de recherche ont adopté un vaste ensemble de stratégies visant à recueillir des renseignements sur les projets et processus politiques  FBR, dont, notamment: l’examen de documents, la réalisation d’entretiens avec des informateurs clés, des discussions de groupe, une observation participative… Au passage… Nous aimerions profiter de cette occasion pour exprimer nos sincères remerciements à tous ceux qui parmi vous ont consacré leur temps à soutenir cette étude, en participant à  des entretiens  ou en permettant l’accès à vos bases de données et documents clés. Vos contributions ont été très précieuses !   


L'atelier a relevé un certain nombre de défis, dont plusieurs avaient été anticipés au cours de la   phase initiale de développement du protocole. Ceux-ci incluent la mesure multidimensionnelle de l'ampleur du passage à l’échelle et l'élaboration de la ligne du temps connexe, la mise en place d'un cadre analytique approprié afin de déterminer les facteurs favorables et défavorables affectant le passage à l’échelle,  ainsi que la meilleure manière de mener les comparaisons entre pays.   

Les premières résultats 

Un résultat de cette recherche est constitué par les lignes du temps de chaque pays  décrivant le processus d’extension du FBR, dans ses différentes dimensions. Le développement de ces lignes du temps a nécessité une utilisation créative du logiciel Excel (vous pouvez avoir un aperçu sur cette technique ici si vous êtes intéressés, et n'hésitez pas à contacter Matthieu Antony, notre expert en ligne du temps!). 

Les résultats préliminaires des 11 études de cas pays révèlent d'intéressantes découvertes  en ce qui concerne les processus et les facteurs déterminants (obstacles et facilitateurs) du  processus d’extension du RBF, dont certains sont communs à la plupart des pays. Alors que dans certains pays l'ensemble du processus de passage à l’échelle découle d'un seul projet de FBR, dans d'autres, le processus est beaucoup plus complexe, et implique l’expansion et l’harmonisation de plusieurs projets de FBR. Dans deux pays, il n’a pas (encore ?) été envisagé de faire passer les projets pilotes à l’échelle. Les  éléments déterminants identifiés varient entre les pays. Deux d’entre eux  sont notamment: (i) la diffusion internationale (régionale) du FBR et (ii) l’esprit d’entrepreneuriat des acteurs, en particulier de la part du réalisateur/initiateur du projet pilote et des décideurs politiques. Toutefois, il est trop tôt pour tirer une quelconque conclusion à cette étape.  


La nature diverse des onze études de cas (en ce qui concerne le contenu, le type et les caractéristiques des projets de BRF) ainsi que des résultats (c'est-à-dire le processus, l'ampleur et les déterminants d’un passage à l’échelle) rendent difficiles les comparaisons entre pays. Cependant, nous espérons être en mesure de finaliser et valider un  cadre descriptif multidimensionnel qui aura sa pertinence au-delà du monde du FBR. 

Prochaines étapes          

Comme dans les précédentes phases de ce projet, la principale priorité de l’équipe de coordination scientifique continue d'être le maintien d’une communication étroite avec les équipes pays, de les  assister individuellement, afin de surmonter leurs difficultés spécifiques et de les aider à finaliser leurs études de cas. Toutes les équipes pays devraient présenter leur rapport de recherche final avant la fin du mois d'octobre 2015. En parallèle, l'équipe de coordination élaborera les cadres conceptuels, en particulier celui servant à  mesurer l'ampleur multidimensionnelle du passage à l’échelle. 
 

Dans le même temps, l'équipe de coordination examinera les ébauches de rapports disponibles (par exemple, celui de la Tanzanie) et fournira des observations accompagnées de commentaires en vue de l'amélioration et de la finalisation du rapport. De même, seront suivis de près les progrès de ceux qui sont encore pour le moment en plein processus de rédaction de leur première ébauche de rapport.  

Au cours de l'atelier, nous avons également discuté des idées/plans préliminaires de dissémination et publication, à l’intérieur des pays ou à l’international. Les disséminations/publications au sein des pays consisteront à partager le rapport avec les informateurs/personnes clés (en copies papier, mais aussi par l'intermédiaire de courriels ou d’une version en ligne), à présenter  les résultats clés durant les réunions des groupes de travail technique de santé ou lors d'autres  ateliers pertinents dans les pays concernés.  

Plusieurs suggestions ont été formulées concernant la communication scientifique et la diffusion internationale des résultats de recherche. Le groupe pourra probablement exploiter l’opportunité du Symposium Mondial sur la Recherche en Systèmes de Santé qui se tiendra à Vancouver en 2016, que ce soit par des présentations individuelles, par l’organisatio d’une  session scientifique ou même par un événement satellite. Nous avons également discuté d’une publication des articles dans des journaux scientifiques (un supplément ou une série dans une revue à accès libre). L'équipe de l’IMT désire également développer des processus innovants, afin de communiquer efficacement les conclusions de la recherche au groupe cible principal: les nombreux décideurs des pays à faible et moyen revenu, en charge de l’extension de projets FBR (une communauté qui s'étend bien au-delà du consortium des 11 pays impliqués dans ce programme de recherche en particulier). Bien entendu, nous vous tiendrons informés de tous ces développements sur ce blog, mais si vous avez connaissance d'autres possibilités, n’hésitez pas à contacter Bruno. Tout ceci nécessitera sans doute quelques ressources supplémentaires provenant de l'AHPSR... mais ceci demande bien sûr qu’en premier lieu, les rapports de recherche des pays soient finalisés.  

Ainsi  à ce stade allons-nous encourager les équipes  pays à se concentrer sur leurs principaux livrables. Et, en temps utile, nous reviendrons vers vous avec une meilleure connaissance du défi universel qui consiste à passer d'un simple projet pilote à une grande politique nationale.                                               
 


Remarque : (1) Les pays sont les suivants: Arménie, Burundi, Cambodge, Cameroun, Tchad, Kenya, Macédoine, Mozambique, Rwanda, Tanzanie, Ouganda.




Traduction : Emi Symenouh ; Valérie Gagon

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