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Série sur les 25 ans de l'Initiative de Bamako. La participation communautaire dans la santé mise en contexte.

10/28/2012

16 Commentaires

 
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Jean-Benoît Falisse

Dans le cadre de notre anniversaire des 25 ans de l’Initiative de Bamako et de la Déclaration de Hararé, nous avons confié à l’historien et économiste Jean-Benoît Falisse la conduite d’une série d’interviews autour de la participation communautaire. Dans ce premier texte, il introduit la thématique.

Il y a vingt-cinq ans, les Ministres de la Santé africains réunis à Bamako au Mali par l'UNICEF et l'OMS déclaraient leur volonté d'améliorer l'accès aux médicaments essentiels et aux services de santé. Au centre de l’Initiative de Bamako (IB) se trouve la conviction que la participation des usagers à la gestion (et parfois à la prestation) des services de santé peut accélérer la réalisation des soins de santé primaires formalisés douze ans avant à la conférence d'Alma-Ata (1978). Le contexte de Bamako n'est pas sans rappeler celui qui prévaut aujourd'hui en Europe du Sud : des états accusant un sérieux contrecoup économique (à l'époque la crise pétrolière et la crise de la dette) et l’imposition de mesures de rigueur budgétaire par des institutions internationales comme le Fond Monétaire International et la Banque Mondiale.

Vingt-cinq ans après Bamako, la « santé pour tous » demeure malheureusement au mieux une ambition à long-terme. Malgré des succès locaux, la participation communautaire dans la santé n'a pas été le remède espéré par certains. S’en suit une série de questions. Dans quelles mesures les initiatives de participation dans la santé ont-elles tout de même amené des changements? Est-ce que les attentes étaient trop élevées ou bien est-ce que, comme un fonctionnaire international me le disait récemment, « on n’a simplement pas vraiment donné sa chance » à la participation communautaire?

Dans les prochains mois, je vais partager avec vous différentes contributions sur le sujet (1). Il s’agira d'essayer de comprendre l'héritage de l’IB et les stratégies passées, présentes et futures de participation communautaire dans la santé. Comme préambule aux interviews à venir, j’aimerais revenir brièvement sur l’IB, sur son contexte historique et sur quelques récents développements dans le domaine. J’identifie cinq grandes questions.

Question 1 : Quelle participation communautaire?

Au cœur de l’IB figure un triple principe: celui (1) de mise en place de mécanismes d'autofinancement au niveau périphérique et des ménages, (2) de l'encouragement de la mobilisation des communautés pour la santé (la « participation communautaire ») et (3) de l'amélioration de l'approvisionnement en médicaments. Le financement, additionnel par les communautés _ il n'est officiellement pas alors question pour les états de se désengager _ va de pair avec une participation communautaire accrue ; celle-ci va se traduire par la mise en place de comités communautaires de (co-)gestion des centres de santé dans de très nombreux pays africains. L'idée est aussi, comme des expériences antérieures à Bamako l'avait déjà avancé, de fournir une meilleure interface entre soignants et soignés. Sur le terrain, le rôle de (co-)gestionnaire accordé à la communauté et à son comité de santé se confond néanmoins avec une autre participation communautaire moins habilitante, celles des agents de santé communautaires et autres héritiers des « docteurs aux pieds nus » de la Chine maoïste. Souvent mis en place par des programmes verticaux, ils sont un instrument pour toucher la communauté en son cœur, la plupart du temps sur des questions de sensibilisation aux maladies. Dans bien des expériences nationales, la distinction entre cette participation qui est une forme de prestation de services déléguée à des membres de la communauté et la participation à la co-gestion promue par l'IB restera peu claire ; cette confusion reflétant en partie le débat des deux dernières décennies sur la participation soit comme une fin en soi, soit comme un moyen. Le bon contenu de la participation communautaire sera une des questions que nous explorerons dans la série d’interviews à venir. Ecrivant  ce texte depuis Bukavu en République Démocratique du Congo, où les membres de comités de développement sanitaires  sont à la fois des relais communautaires  et des co-gestionnaires, je crois en effet que la question a une pertinence bien au-delà des sphères académiques ou d’un clivage idéologique.

Question 2 : Quelle intégration dans le contexte politique ?

Avant l’IB, ce furent plutôt les pays non-alignés et sympathisants socialistes qui furent les pionniers de la participation communautaire (Tanzanie, Kenya, Inde, etc.). L’IB s’inscrivait du reste dans la continuité de la Déclaration d’Alma Ata, qui reste une surprenante adhésion des pays du monde en entier à une philosophie politique marquée par l’expérience du socialisme décentralisé « à la chinoise » (responsabilisation des communautés locales villageoises à gérer leur santé) (2).  

Mais l’IB est aussi l’enfant du Consensus de Washington, de la « nouvelle gestion publique », de la « bonne gouvernance » et du respect des mécanismes de marché. Le concept semble avoir profité d’un espace relativement large sur le spectre politique des praticiens du développement international : depuis les héritiers de Mai 68 jusqu'aux tenants du retour libéral Reagan/Thatcher des années 1980, depuis les ONG communautaires locales jusqu'à la Banque Mondiale.

Dans les années qui suivirent, le débat mentionné plus haut sur la nature de la participation communautaire (habilitante ou instrumentale) a certes eu lieu dans certains cercles (académiques), mais on peut surtout observer qu’à la suite de l’IB, c'est un même type de “comités de santé” qui est mis en place un peu partout en Afrique. De façon surprenante, la dimension (nécessairement?) politique de la participation citoyenne à la gestion de services sociaux de base que sont les soins de santé, a souvent été peu abordée.

Depuis 1987, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts : la décentralisation mais aussi la démocratie ont largement progressé en Afrique. Dans nos interviews à venir, il nous faudra certainement étudier comment la participation communautaire - comme proposition parfois technocratique - s’inscrit dans un contexte de mobilisation sociale, politique et économique au niveau local. Quelle partie de la population est inclue dans ce genre de stratégies ? Quelles sont les articulations avec les scènes politiques locales et nationales ?

Question 3 : Nouvelles politiques de santé, nouvelles formes de participation?

Si la participation communautaire n'a pas exactement satisfait toutes les attentes des participants de la conférence de Bamako, confrontée à de nouvelles politiques de santé, elle a aussi évolué. Certaines sont, comme l'a été l’IB en son temps, porteuses de grands espoirs pour l'amélioration des services de santé et l'accès aux soins.

Les initiatives de financement basé sur la performance questionnent ainsi la place des acteurs communautaires. Peuvent-ils être contractualisés pour une série de tâches de vérification des résultats ou de prestation? Ou la « communauté » devrait-elle, au contraire, être renforcée dans son rôle de co-gestionnaire proposé par l’IB,  par exemple pour constituer un garde-fou assurant que les performances et résultats correspondent aux besoins de la population? Comment s'assurer que la voix de la population continue à être transmise et entendue quand les incitants financiers tirent le système?

La gratuité des soins de santé à large échelle pose également de nouveaux défis. Si l’IB n'était pas limitée au recouvrement des coûts, elle a souvent été lue de la sorte. La prise en charge par les ménages d'une petite partie des coûts devait en effet permettre de développer les services et de favoriser l'accès (parfois via un système d’exemption pour certains bénéficiaires) à des traitements essentiels, notamment pour des groupes vulnérables identifiés par les comités de santé. Avec la gratuité, l’intérêt financier des membres des comités de santé dans la gestion du centre de santé disparait. Leur motivation pour participer ne risque-t-elle pas d’en être affectée?

La gratuité et le financement base sur la performance étant deux des politiques de santé en fort développement en Afrique, la série d'interviews tentera d’en apprécier les implications pour la participation communautaire dans la santé.

Question 4 : La redevabilité, un changement de paradigme?

Les 25 ans qui se sont écoulés correspondent aussi à des changements dans le langage en santé internationale (on dit même santé « mondiale » ou « globale » aujourd’hui). La rhétorique des acteurs a mis un peu de côté la « participation communautaire » pour lui préférer des termes tels que  la « redevabilité » et  la « transparence ». Ces concepts se marient volontiers avec “communautaire” ou “social” ; la question qui se pose est dès lors de comprendre comment l'esprit de la participation communautaire de l’IB se retrouve, ou non, dans la « nouvelle » notion de «  redevabilité vers le bas ». Plus concrètement, toute une nouvelle génération de politiques et de stratégies visant plus de « redevabilité sociale » dans la santé mais aussi au niveau d'autres services sociaux de base est en train d'apparaître (« balanced score cards », audit social, etc.). Ces stratégies impliquent-elles le même type de participation communautaire que celle prônée par l’IB? S'agit-il d'une version renforcée de la “participation communautaire” ou au contraire de son ersatz édulcoré?

Question 5 : Quid des développements du côté de la recherche ?

Parallèlement à tous ces développements en matière d’orientation, contextes, politiques de santé et stratégies, en 25 ans la recherche en matière de système de santé a évolué. Un nouveau champ de recherche semble s'ouvrir, avec des méthodes mixtes, qualitatives et quantitatives, qui tranchent par rapport aux approches ethnographiques et sociologiques qui avaient été appliquées à l'étude de la participation communautaire pré- et post-Bamako. « Que peuvent nous apprendre ces nouvelles méthodes de recherche? » et « quel est l'état de la recherche sur les mécanismes de participation communautaire? » constitueront le dernier angle d'approche de notre série.

C’est avec donc toutes ces cinq questions en tête, que nous donnerons la parole à des chercheurs et des praticiens de la participation communautaire. Avec propres réactions et commentaires, nous espérons ainsi mieux comprendre l'héritage de l’IB et le futur de la participation communautaire dans la santé. A bientôt.

Notes :
(1) C’est le sujet de la thèse de doctorat que je mène à l’Université d’ Oxford et c’est le thème central de différentes interventions menées dans l’Afrique des Grands Lacs, dont j’espère documenter l’impact prochainement.
(2) A posteriori, on peut deviner que les pays riches ne se contraignaient guère en signant un texte où les pays pauvres s’engageaient à confier aux communautés locales la gestion et le financement de leurs soins de santé.



16 Commentaires
Dr Bauma M. Ngoy Shebosh
10/28/2012 05:47:05 am

Très bonne analyse de la situation et meme de la base de discussion, heureux d'etre rafraichie, à l'époque j'étais jeune Médecin de District ou mieux Chef de Zone
Dans le context actuel il faut parler de gouvernance (équité dans la distribution des ressources attendu comme servir les population en services de base...); Crise sociale en terme de pauperisation de la population (nefaste à la participation et racine de l'attentisme et la reduction de la solidarité et du volontarisme) et faible niveau d'instruction (faible capacité d'analyse de l'importance et engin de la participation)
Quel changement? IB a conduit à l'eveil du role de la communauté (communauté elle meme, acteurs de Santé et autorité politico-administrative), le resultats ont été piègé et sont fonction de la demission de l'Etat (ex de la RDC ou la communauté a construit des écoles, des CS etc.), Etat providence (gratuité, determinisme gouvernementale (Nigeria, gratuité au Burundi), democratie (compris comme compensation des voies de la communauté par des oeuvres sociales)
Soit l'opportunité était saisie (autodetermination, auto gestion et évaluation des acteurs des Centre de Santé) soit rprise par les gouvernement
Contrairement à l'Education, la participation et plaidoyer communautaire s'arrete au Centre de Santé alors que les Comité des Parents se retrouve au niveau de District, Regionale et Nationale. Ceci endicape l'action de controle communautaire aux niveau des District , Regionale et Nationale

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Malam Kanta Issa
10/28/2012 06:04:47 am

Salut
les questions que vous comptez aborder autour de la participation communautaire dans le cadre de l'IB sont assez intéressantes; je me permets d'ores et déjà dire que les objectifs attendus de cette participation communautaire n'ont pas été atteints pour beaucoup de raisons:
1. les différents coges mis en place ont dévié de leur rôle, et donc le plus souvent mènent des activités opérationnelles dans les centres de santé ou comme vous le mentionnez pour des programmes verticaux; plutôt qu'être des représentants de la population et donc créer une dynamique participative de la communauté (avec un système d'informations fonctionnel).
2. un autre constat est qu'avec la démocratie et le multipartisme, ces Coges ont encore davantage été politisés, et sont devenus des instruments des politiciens, que des vrais représentants des communautés; on peut citer en exemple les dissidences(divisions ou incompréhensions) des différents membres qui composent les coges dans beaucoup des centres de santé( exemple du Niger que je connais).
3. participation communautaire veut elle dire désengagement de l'Etat en matière de santé des populations? à mon avis non, mais sur beaucoup des terrains on a tendance à voir une sorte de démission de l'Etat(en terme de régulation du système, du suivi...); le payement direct de santé par les populations devient de plus en plus insupportables contrastant avec une détérioration de leur niveau économique, et les privés lucratifs qui s'implantent de plus en plus fasse à la démission de l'Etat

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Jean-Benoît
10/29/2012 04:41:27 am

Bonjour et merci pour les commentaires. Je suis assez d'accod avec vos commentaires. Sur votre point 3, j'ai l'impression que c'est un peu ce qui est en train de se passer dans certains pays européens et notamment en Grand-Bretagne où l'Etat, à court d'argent, semble être en train de dire aux gens "si vous voulez des services sociaux de base (santé, éducation, etc.) vous allez devoir vous y investir directement parce que nous n'allons pas le faire pour vous".
Sur le point 2 et pour être un peu provocant: est-ce vraiment un problème que le coges comprennent des représentants politiques? Est-ce que le problème ce n'est pas plutôt que les représentants ne représentent pas vraiment la population? Quelles dérives voyez-vous sur le terrain?

Répondre
Malam Kanta Issa
10/29/2012 11:17:03 am

Justement le vrai problème est que ceux qui se retrouvent dans les coges souvent ne représentent pas la population(parfois dès sa mise en place), car comme on disait dans un commentaire, la population compte tenu de son bas niveau d'éducation ne dispose pas d'assez d'arguments pour faire un contre poids à une équipe qu'elle est sensée elle même la mettre en place;les coges sont dans certains contexte mis en place par arrangement entre politique et chef coutumier(qui font valoir leur influence);on voit là de dérives autoritaires de certains des coges; et cette dérive pour faire un lien avec la politique dont on évoquait, est favorisée les considérations de politiques politiciennes que certains membres au sein du coges peuvent avoir(car tous ne seront pas forcement du bord politique).

Michel Muvudi
10/28/2012 11:40:35 am

La réflexion est très pertinente et nous ramène à réfléchir d'avantage. A mon humble avis, dans le cadre du FBR, le renforcement de la participation communautaire passe par plusieurs leviers et s'appuient aussi sur les stratégies basiques. L'implication des associations locales dans les enquêtes de satisfaction de la population et dans la vérification de la matérialisation des prestations offertes est une manière de renforcer l'interface population-structure de santé. Par cette action, la population s'exprime, étale ses attentes sur les services de santé offerts et finalement comprends aussi sa place dans l'amélioration des services de santé. Cette action n'est pas totalement compartimentée des autres actions collatérales qui sont menées par les autres organisations à assises communautaires comme les comités de santé, ...qui sont rattachées à la formation sanitaire et qui participent à la co-gestion des services de santé prenant évidemment en compte la voix de la population exprimée via d'autres organisations communautaires.

J'ai une question: Quelle est votre opinion sur la participation communautaire versus gratuité des soins? pensez vous qu'on ne peut pas obtenir une participation communautaire lorsque les soins sont gratuits?

Répondre
Bauma M. Ngoy Shebosh
10/28/2012 01:07:46 pm

A mon humble avis; l'effet de la gratuité sur la participation est lié à l'esprit que celui qui donne la gratuité peut faire plus...pourquoi contribuer, tout est déjà planifié et viendra, d'ou l'attentisme, ceci commence par le remplacement de la contribution financière ou materielle (forme plus active et responsable de la participation), puis toute la mobilisation / sensibilisation que la communauté veut payante ( ennemi du volontarisme) en conclusion difficulté de perenité des action et donc dependance.

Exemple au Tchad et aussi en RDC, dans les memes condition, certaines populations sont dans le recouvrement des cout et d'autres dans la gratuité, souvent decidé par les ONG qui pousse le gouvernement. Hors mis les cas de deplacés / réfugiés...gratuité obligatoire, les autres situations devrait (si gratuité introduite) conduit progressivement vers la contribution, c'est malheureusement rare...

Répondre
Jean-Benoît
10/29/2012 04:54:05 am

Merci pour vos commentaires, comme pour celui de Malam, il y a plusieurs de vos questions que nous allons tenter de documenter avec les prochaines interviews. Michel, pensez-vous que la voix de la population transmise par les associations locales et celle transmise soit la même? Est-ce qu'il n'y pas alors dédoublement d'une même fonction?

Sur la question gratuité et participation, nous allons tenter d'un peu plus creuser les enjeux dans les prochaines semaines mais je vous invite à d'ors et déjà voir les travaux de Valéry Ridde et d'Oumar Samb, notamment leur dernière publication qui montre comment, de façon un peu contre-intuitive, la gratuité semble renforcer la participation communautaire au Burkina Faso (http://journal.cpha.ca/index.php/cjph/article/view/2976).

Bernard NSENGIYUMVA
10/30/2012 09:44:06 am

Bonjour
Merci de nous partager cet article si intéressant, L’expérience du Rwanda, dans la zone pilote PBF ex-province Cyangugu (District Rusizi et Nyamasheke dans la province de l'Ouest) peut nous faire confiance qu'il est possible de renforcer la participation; profitant de la politique de décentralisation et de l'encadrement de Cordaid puis de HDP asbl; Les associations locales qui faisaient les enquêtes de vérification et de satisfaction ont formées un forum ayant un statut juridique qui Maintenant organise et coordonne les activités d’enquête de satisfaction dans les ménages et font le plaidoyer pour l’accès aux soins de sante de qualité au travers les Réunions des comités de pilotage PBF de ces deux Districts, Réunions des prestataires des soins, Réunions de coordination des comités des Mutuelles de sante et même quelque fois dans des réunions des secrétaires exécutifs des secteurs de chaque district.

Il s'y ajoute d'une réunion des acteurs de la sante (prestataires des soins,Représentants des associations locales,Gestionnaires des sections des Mutuelles de sante,Présidents des COGE des CS et Hôpitaux et les présidents des COGE des sections des Mutuelles de sante ) initié et financé par HDP via le projet Multipays.

Quant aux Animateurs de sante ou ASC; grâce aux contrat de performance PBF; ils sont impliques dans les activités promotionnelles de la sante et donnent des services a la population.

Seulement, il reste a répandre ces interventions au niveau national.
Nous pensons qu'il faut continuer a faire ces recherches actions et les résultats pourront être promettant.

Répondre
Alain Mboko IYETI
4/24/2013 05:03:08 pm

La mise en œuvre de la participation communautaire a conduit à une dérive sans précédent. Dans un contexte des politiques d’ajustement, la participation communautaire a été comprise comme désengagement de l’Etat pour le financement des formations sanitaires et l’élargissement de l’autonomie de gestion des formations sanitaires qui devraient s’auto financer avec la vente des prestations et des bénéfices générées par les médicaments.
La relance de la participation communautaire a toujours de la place pour la responsabilisation de la population en une force qui peut exiger des soins de bonne qualité, la traçabilité dans la gestion des ressources des formations sanitaires et la mobilisation des ressources pour la mise en place des services et soins de bonne qualité.
Une aberration s’est introduite dans l’instrumentalisation de la participation communautaire réduite aux réunions du conseil d’administration de la zone, comité de gestion de la zone et le comité de santé dans les quelles le pouvoir de décisions des représentants de la communauté reste marginal.
Un des aspects qui méritent de relancer la participation communautaire sont entre autres les négociations pour la fixation des tarifs des soins et toutes les questions d’exemption des soins.

Répondre
ouédraogo Honoré link
12/1/2013 07:18:53 am

Bonne présentation de la situation. Merci de nous éclairer.

Répondre
Dr Carinne Bruneton
2/17/2014 04:13:24 am

Bonjour,

Etant la facilitatrice de E-med, la Communauté de Pratiques sur les médicaments essentiels et la Politique Pharmaceutique (CoP MePP), j'ai posté la synthèse de Jean-Benoît Falisse sur e-med et à ce jour, une dizaine de messages ont été postés sur e-med en réponse à cette synthèse.

Ceux qui le souhaite peuvent consulter l'ensemble des échanges ici :
http://www.essentialdrugs.org/emed/archive/201402/

Je vous recommande particulièrement la lecture de ces messages :
http://www.essentialdrugs.org/emed/archive/201402/msg00027.php
http://www.essentialdrugs.org/emed/archive/201402/msg00028.php
http://www.essentialdrugs.org/emed/archive/201402/msg00035.php
http://www.essentialdrugs.org/emed/archive/201402/msg00038.php
http://www.essentialdrugs.org/emed/archive/201402/msg00040.php
http://www.essentialdrugs.org/emed/archive/201402/msg00045.php

Vous pouvez envoyer directement un message aux auteurs.
Si vous souhaitez apporter quelques éclairages complémentaires aux e-mediens sans vous inscrire au forum e-med, vous pouvez m'envoyer directement un message et je le transmettrai aux e-médiens,

Bien à vous

Dr Carinne Bruneton
Pharmacien de santé publique
Facilitatrice de E-Med, Communauté de pratiques sur les médicaments essentiels et les politiques pharmaceutiques
[email protected]

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clara james
6/28/2020 10:34:54 am

PERFECT NATURAL HERBS AND VEGANS CURE FOR Herpes 1&2 THAT WORK FAST WITHIN 14 DAYS WITH DR ELINFOH HERBAL MEDICINE, I saw so many testimonies about Dr ELINFOH a great HERBAL DOCTOR that will help you CURE and give you the rightful health to live a joyful life, i didn't believe it at first, but as the pain got worsen and my life was at risk after using lots of ARV drugs from the hospital and no changes so i decided to give a try to Dr Elinfoh I contacted him also and told him i want a cure for Herpes , he gave me advice on what i must do and he deliver it to me in my home address i gave him and i got the medicine which i use according to his instruction, and today i must say I am so grateful to this man Dr Elinfoh for curing me from Herpes and for restoring me back to my normal health and a sound life and i am making this known to every one out there who have been trying all day to be cured from Herpes or any sickness should not waste more time just contact him with his details below, believe me this is the only way to get cured from Hepres , this is the real solution we all have been searching for. Do not waste more time contacting him today for you can also leave a sound and happy life. contact info below. Email: ([email protected] ) or WhatsApp or Call him on: +2348110492072. and you can as well contact him on other issues you are having like*HEPATITIS B*DIABETICS*CANCER*ALS*HERPES*BODY REDUCTION*BREAST ENLARGEMENT*FIBROD*CANCER*PREGNANCY MISCARRIAGE*Relationship issues etc.. ** Neoplasms*Cardiovascular Disease (CVD)
*Chronic Respiratory Diseases
* Mental and Behavioral Disorders
*Alzheimer’s Disease
Email: ([email protected]).    
Via whatsapp +2348110492072. I pray God also blesses you with your heart's desire as you get in touch with Dr Elinfoh.

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clara james
6/28/2020 10:36:16 am

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*Chronic Respiratory Diseases
* Mental and Behavioral Disorders
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Via whatsapp +2348110492072. I pray God also blesses you with your heart's desire as you get in touch with Dr Elinfoh.

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victoria janniffer
5/21/2021 03:42:15 pm

LIRE POUR CHOISIR LE BON MÉDECIN POUR UNE VÉRITABLE GUÉRISON DU VIRUS DE L'HERPES SIMPLEX ET DU VIH
 Parfois, nous devons simplement essayer la phytothérapie pour voir par nous-mêmes. Je suis très heureux aujourd'hui de ne pas écouter ce que les gens disent, sinon je serais mort maintenant. J'ai été infecté par HERPES SIMPLEX VIRUS en 2014, je suis allé dans de nombreux hôpitaux pour un traitement mais il n'y avait pas de solution. Un jour, j'étais au bureau en train de me demander où je pourrais trouver une solution. puis une dame s'est approchée de moi en me disant pourquoi je suis si triste et je lui ouvre tout pour lui dire mon problème, elle m'a dit qu'elle peut m'aider, elle me présente un médecin qui utilise la phytothérapie pour soigner HERPES SIMPLEX VIRUS , Le VIH et de nombreuses autres maladies et elle m'a donné le courriel du médecin, alors je lui ai envoyé un courriel. Il m'a dit tout ce que j'avais à faire et m'a envoyé le médicament à base de plantes par le service de livraison par courrier et m'a également donné des instructions à prendre, que j'ai suivies correctement. Avant que je sache ce qui se passait après trois semaines, le virus HERPES SIMPLEX dans mon corps avait disparu et les cloques s'étaient taries. Je suis allé à l'hôpital pour un test et c'était négatif. Cet homme est réel et il a la solution au virus de l'herpès. Donc, si vous avez également le cœur brisé et avez besoin d'aide, vous pouvez également envoyer un e-mail à ([email protected]). (appelez ou whatsapp +2349058026857 selon ce grand DR, il peut également traiter le VIH, la SLA, le CANCER, l'hépatite et le diabète).  

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Rachel Frye
12/9/2023 03:15:57 am

Hello, my name is Rachel Frye and I want to give this testimony in respect of Dr. Odunga who made me win $2 Million Dollars in Lottery by matching the 5 numbers for me. I am happy to be out of financial debt and be able to help my family in these seasonal period of fun and cheer. I contacted Dr. Odunga through Whats-App (+2348167159012) when I told him to help me win the Mega Millions and He told me that it would be spiritually checked if I will win the Lottery. When he informed me that I will not be able to win the Jackpot but I will win huge amount in the lottery I was not completely sad but had great faith in him. I live in Freeland, Saginaw County, Michigan and I would say it was pretty hard to send him the money for the spell before he gave me the winning numbers to play. He sent me the numbers and I played. The next morning after the drawing, I matched the five white balls in the Aug. 4 drawing to win $1 million: 11-30-45-52-56. Thanks to the Megaplier X2, my prize was multiplied to $2 million. Thank You Dr Odunga for this wonderful experience with you. You too can contact Dr. Odunga at his Whats-App +2348167159012 or Email: [email protected]

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moupay martins
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