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Interview avec Agostino Paganini (2/2): "l'Initiative de Bamako est morte il y a longtemps"

4/26/2013

9 Commentaires

 
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La deuxième partie de notre entretien avec le Dr Agostino Paganini nous amène à traiter de l'évolution de l'Initiative de Bamako dans le temps et de sa dimension politique. Après son travail en tant que directeur de l'Initiative de Bamako de l'UNICEF à New-York, le Dr Paganini a continué à travailler avec l'UNICEF en tant que chef d'équipe pour la santé dans les situations d'urgence et en tant que directeur pays en Somalie. Il a également travaillé comme consultant senior pour la Banque Mondiale et conseille le directeur de CUAMM (Médecins avec l'Afrique). (Vous pouvez accéder à la première partie de l'interview ici)

Avec le recul, certaines personnes disent que le programme de l'Initiative de Bamako a rarement été correctement mis en œuvre. Dans un post sur ce blog et dans un article, Valery Ridde dit même que nous devrions peut-être abolir l'Initiative de Bamako. Comment voyez-vous la mise en œuvre des principes de Bamako jusqu'à maintenant?

Je pense que cette initiative est morte il y a longtemps. Je pense que certains de ces principes sont toujours incroyablement valables et que certains des problèmes auxquels elle tentait de répondre existent toujours. Le problème de la responsabilité publique et de la participation des populations dans la gestion de leur système de santé aurait dû être mieux pris en compte avec plus de démocratie, mais il est toujours laissé sans intérêt dans de nombreux pays africains. Le problème des dépenses « out-of-pocket » sans aucune règle est également toujours extrêmement valable. On peut appeler cela l'Initiative de Bamako ou on peut l’appeler comme on veut, cela n'a pas vraiment d'importance: quelques-uns des problèmes auxquels l'Initiative de Bamako tentait de répondre sont toujours là et certaines des expériences et des principes (dont certains ont été appliqués et certains ont été mal appliqués) sont toujours d'actualité. Mais l'initiative, non, je ne pense pas qu'il existe chose comme l’initiative de Bamako en vie pour le moment. Tout du moins, je n'ai rien vu.

Seriez-vous d'accord avec Susan Rifkin, qui déclare que l'Initiative de Bamako a élargi les horizons de la participation de la communauté? Est-ce que l’utilisation du terme redevabilité communautaire au lieu de participation change quelque chose ?

Soyons clairs, la redevabilité communautaire cela veut dire la redevabilité envers la communauté. La différence avec cette notion c’est que les communautés deviennent propriétaires (« shareholders »). Avant ils payaient sous la table, maintenant ils paient et ils peuvent demander "qu'avez-vous fait de l'argent?", "pourquoi n'avez-vous pas fait ceci ou cela?". C'est la différence entre un processus participatif vague et une représentation et une participation dans la gestion de l'unité de santé. Et c'est quelque chose sur lequel nous devons encore travailler. Les gens n'ont pas voix au chapitre (« voice ») et aucune porte de sortie (« exit ») dans les pays à faible revenu, sauf bien sûr d’aller dans le secteur privé, mais ce n'est pas une option pour les pauvres.

Dans sa récente interview sur ce blog, Sassy Molyneux insiste sur le fait qu'il faut « examiner attentivement la rémunération et les autres formes d'incitations pour les représentants de la communauté, les défis de l'asymétrie entre le personnel de santé et les représentants de la communauté en matière de ressources et de pouvoir, et l'importance de bâtir des relations de confiance ». Pour moi, cela ressemble un peu à considérer la « politique locale » de santé. Il m'a toujours semblé que peu d'attention était portée à la dimension politique dans l’Initiative de Bamako. Nous sommes pourtant dans une sorte de processus politique, non?

Oui, c’est politique. Et ne pas comprendre que c'est politique est la plus grosse erreur que vous pourriez faire. Je pense que dans la communauté de la santé publique, nous sommes parfois très naïfs. Nous pensons à la supervision et à la formation comme les clefs de tout, mais la santé c’est politique. C'est pourquoi les États-Unis ont leur système de santé, et c'est pourquoi les Scandinaves ont un système de santé différent. La science est la science, mais la façon dont la science est disponible ainsi que la qualité et l'équité de l'accès aux soins sont des questions politiques. Nous devons accepter que le chemin pour obtenir des soins de santé de haute qualité et équitables est difficile et que nous ne sommes pas encore là. Il y a encore une énorme asymétrie entre le personnel de santé et la population, et c'est un signe que la démocratie n'est pas encore là. Nous devons commencer à partir de ce problème. Ce que j'ai vu avec l'Initiative de Bamako est une question profondément politique, et non strictement technique. Mais bien sûr, les gens utilisent des choses et des déclarations de différentes manières et ils ont utilisé cette initiative en fonction de leurs propres intérêts et points de vue.

Vingt-cinq ans ont passé. Vous avez une grande expérience des soins de santé primaires dans les pays à faible revenu. Quelles seront les clés pour les soins de santé primaires au cours des 25 prochaines années?

Ce que je vois venir est plus de privatisation et plus d'urbanisation. Les gens semblent trouver dans les zones urbaines et même dans les bidonvilles des opportunités qu'ils n'ont pas dans leurs zones rurales. Certains pays sont de plus en plus avancés dans l'établissement de l'assurance-maladie –ce qui est une excellente chose, je pense. A la fin de mon travail sur l'Initiative de Bamako, nous étions focalisés sur deux choses (il y avait deux équipes). L'une était le monitoring communautaire, car l’information c’est le pouvoir. L'autre était l'assurance locale. L'assurance maladie est un enjeu majeur, mais elle est difficile à établir. Dans de nombreux cas les programmes commencent à l'échelon national, et pourtant, en Europe ce sont des mécanismes de solidarité locaux qui ont été les assurances initiales.

Nous devons travailler sur la responsabilité/redevabilité publique et l’équité. Ce sont les deux domaines clés. Allons-nous dans cette direction? Je ne suis pas sûr. Je pense que dans certains pays, nous le sommes, mais dans la majorité des autres pays, le secteur privé est de plus en plus important car les gens ont plus de ressources et le secteur public reste sous-financé. Qui plus est, ce secteur public est très inefficace à moins qu'il y ait une forme de redevabilité envers le public. C'est le bilan mitigé que j'ai. D'un côté, il y a des pays qui progressent bien ; prenez par exemple l'expérience du Rwanda avec les mutuelles de santé et la nouvelle politique de rémunération du personnel. Mais de l'autre côté, il y a beaucoup d'autres pays, qui, je pense, ne vont pas dans le même sens.

Est-ce qu’il y a une question que je ne vous ai pas posée et que vous auriez souhaité que je vous pose ? Ou bien une conclusion que vous souhaiteriez faire?

Pas vraiment, pour moi c'était une expérience fascinante. J'ai réalisé que c'était aussi un débat passionnant. Certaines de ces questions sont, comme je l'ai dit, très politiques et certaines sont extrêmement pertinentes aujourd'hui. Nous devons aborder la relation entre le patient, le client et le fournisseur de services. Le débat actuel sur le financement basé sur la performance, qui lie financement non aux médicaments, mais aux résultats, est également très intéressant. Bien sûr, cela ne résoudra pas tous les problèmes. Je pense que nous devrions être en mesure de voir quelles ont été les bonnes expériences dans le passé et aller de l'avant, en ajoutant de nouvelles expériences. La responsabilité publique de base et le rôle des populations sont extrêmement importants, la bonne gouvernance des centres de santé est très importante, mais le financement basé sur les résultats est également très prometteur si nous le combinons avec d'autres choses que nous avons apprises. Nous ne devons pas passer de mode en la mode, mais de prendre en compte le passé, comprendre ce que nous avons appris et le développer.


9 Commentaires
Dr BAUMA M. Ngoy Shebosh
4/26/2013 06:07:49 am

Vive la CoP qui reveille des débats sur de theme important, dans ce cas, la participation communautaire
Le maître d'oeuvre de l'Initiative de Bamako, est frustré car il voulais plus, comme tout commandat!! ou un entraineur qui voit son équipe gagné 1 - 0 alors qu'il pouvait faire mieux...l'Initiative de Bamako n'est pas mort!!!
Le reveil que l'Initiave de Bamako avait realize sur l'importance de la participation communautaire ne moura jamais...toute les nouvelles stratégie se pencherons toujours sur cette Initiative de Bamako. Comme le PBF avec la voix de la communauté etc.
Je suis d'accord avec lui que la politique a son role à jouer...Au Tchad par exemple ou le President a de la place dans les Coeur de la Communauté, voir un Chef de Département ou chef de village dire à la population que le President est fortement engage dans la vaccination des enfants Tchadien et attend que tout le monde participle: la communauté pourant s'engagé; cette exemple n'aura aucun effet à Goma, Masisi, Lubero ou Butembo en RDC!!
Toutefois l'engagement Politique de dirigent , mieux de leader peut mieux impulser la participation communautaire!!
Aussi le système santé est function de la culture, histoire et situation socio-économique!!!
La participation communautaire est un exemple de volontarisme et benevolant...avec la pauvrété éxagérée, le volontarisme est malade...mais son esprit est toujours en tete des citoyen!!!

Dans tous les pays, la participation communautaire n'est pas à zero....REDUITE OUI mais pas mort

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Dr. BAUMA M. Ngoy Shebosh
4/26/2013 06:41:37 am

Sur la partie de co-financement, l'esprit de l'Initiative est aussi encore vivant, dans la plus part de Centre de Santé au Tchad par exemple c'est le recouvrement des couts qui fait fonctionné le Centre aussi bien pour la curative (achat des medicaments et autres intrants) que pour la preventive (carburant et motivation des vaccinateurs: PEV systèmatique), il est en de meme en RDC
A l'époque de la demission totale de l'Etat, en RDC la communauté avait construit des Centre de Santé en brique cuite (continue d'ailleur jusqu'à ce jour!) et des écoles...
Bien sure l'équpe lourd (surtout des hopitaux dependent encore du gouvernement) mais la commauté en dépit de sa pauvrété contribue en grande partie

Sur le plan de la co-gestion...ceci depend du leadership du comité, il y a des Centre (RDC et Tchad que je connait) ou le comité est plus fort que l'infirmier chef du Centre de Santé...l'assymetrie commence comme j'avais signalé avant au niveau du District, Region et pays...car le Comité de Santé (population) n'a pas d'équivlent à ces niveaux (compare au système éducatif avec le Comité de parents)

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Alain Iyeti
4/27/2013 03:07:42 am

L’initiative de Bamako n’est pas morte mais peut être considérée comme une opportunité manquée faute des mesures claires d’encadrement et des modalités de suivi. Ses principes restent d’actualité en termes de la responsabilisation des communautés, la responsabilité mutuelle des parties prenantes dans l’action sanitaire et la redevabilité envers la communauté.
Avec la couverture médicale universelle vers laquelle la plupart des pays veulent tendre donne une opportunité d’appliquer cette initiative dans le sens de faire participer l’individu à sa sécurité sanitaire avec sa contribution à la hauteur de ses possibilités et la solidarité.
Cet interview met un accent sur les nouvelles problématiques aux quels doivent être confrontées les systèmes de santé, notamment l’urbanisation rapide et les nouveaux défis de l’organisation du système de santé en milieu urbain pour lequel le modèle de participation communautaire préconisé à travers le comité de santé ne se prêtre au mieux dans la situation de certains pays comme en RDC où le secteur de la santé est entre les mains des opérateurs privés.

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Léonard Ntakarutimana
4/29/2013 01:58:35 am

Je suis heureux que le Dr Agostino Paganini ait souligné-comme je le disais par ailleurs dans mon précédent message-que certains problèmes abordés par l'Initiative de Bamako restent d'actualité. Au cas où l'initiative de Bamako serait morte, se serait peut-être du fait que les solutions préconisées aux principaux problèmes identifiés n'étaient peut-être pas bien adaptées et/ou mal appliquées dans la plupart de pays.
L'application ce certaines solutions trouve limite tout simplement dans le fait que le contexte sociopolitique du moment dans la plupart de pays africains était mal adapté pour offrir un cadre propice à la mise en œuvre de ces solutions.
Je pense notamment au principe de la participation communautaire (aujourd'hui désignée comme redevabilité communautaire) qui, de mon avis, doit évoluer en phase avec le niveau de démocratie et de gouvernance dans nos pays. La conception de l'Etat-providence, toujours présente dans la mentalité d'un bon nombre de citoyens africains et même de certains Responsables politiques est l'un des facteurs empêchant les populations de considérer les soins de santé comme un droit; Ces soins de santé et bien d'autres services sociaux sont plutôt le plus souvent considérés comme une faveur, une manne provenant de je ne sais où.....

Dans ces conditions, il devient purement et simplement impensable de la part des populations d'exiger des comptes quant à la façon dont leurs problèmes de santé sont pris en compte dans l'offre de soins, la source et la gestion des financements, etc.

En somme, je crois que les notions de redevabilité et de participation communautaires dans la gestion des problèmes de santé évolueront en phase avec les notions de démocratie, de gouvernance et de développement socio-économique des sociétés africaines; et que n'importe quelle bonne politique exige comme une des conditions essentielles, un contexte sociopolitique adapté; En revanche, n'importe quelle politique, quel qu'en soit le niveau de qualité a beaucoup de chances d'aboutir si le contexte sociopolitique s'y prête bien et que la bonne gouvernance et la démocratie sont garanties.

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DERO
4/30/2013 07:11:04 am

J'ai lu avec intérêt la première déclaration et les deux réactions. Personnellement je pense que l'initiative de Bamako a manqué d'une bonne réorganisation du système et d'un suivi, si non je ne voie pas une bonne politique sanitaire et n'importe quel stratégie dans le domaine de la santé que va se débarrasser totalement de l'initiative de Bamako dans nos pays en développement. Au Mali, la mise en place du PBF s'est fait sur l'organisation communautaire déjà en place pour la phase pilote. Le recouvrement des coûts va continuer pour les médicaments, et pour les prestations de services, on pourra réduire considérablement les coûts des actes mais ça sera annuler d'ici tôt. La participation communautaire est incontournable pour le moment.

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adonon razack
5/6/2013 10:13:32 am

Je partage quelques points de vue mais tout n'est pas nul. D'a
ccord je pense ke l'initiative est agonisante car le serment d'HIppocrate semble être malade . Les prestataires sont souvent tentés avec leurs egos ainsi que les représentants des communautés qui ne sont autres que les descolarises ou retraités trop intéressés . L'état joue le neutre et vise plus son électorat politique avec des promesses démagogiques . Il urge de reanimer chaque volet de l'initiative dans chaque contexte et établir de véritable partenariat gagnant gagnant excluant le fameux bénévolat chante mais qui n'ai appliqué presque nul part. L'état central pourrait être mis de côté et qu'on confie le rôle essentiel aux communes . À suivre

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