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Financement Basé sur la Performance et agents de santé communautaire : une percée au Rwanda

5/13/2014

22 Commentaires

 
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Bruno Meessen

Vous êtes expert en santé internationale et vous vous méfiez de la stratégie des agents de santé communautaire, détestez le financement basé sur la performance et ne croyez plus en la participation communautaire ? Tappez sur la touche « Rwanda » pour une mise à jour !


En août 2013, lors d’une visite au Burundi, j’avais eu l’occasion de découvrir une expérience-pilote de FBP communautaire. Cette expérience menée par l’ONG IADH avait vaincu les réticences que j’avais jusqu’alors, sans doute comme beaucoup d’autres, vis-à-vis de la stratégie des agents de santé communautaire. Je savais que cette stratégie de FBP communautaire était déjà mis en œuvre à l’échelle de l’ensemble du pays dans le pays voisin, le Rwanda. J’ai profité d’une récente sollicitation dans le cadre du  « Integrated Health System Strengthening Project »  du gouvernement du Rwanda et du gouvernement américain (mise en œuvre par  Management Sciences for Health) pour en savoir plus. Ma conviction en sort renforcée : nous sommes face à une avancée pleine de promesses.

L’expérience du Rwanda en matière de FBP Communautaire s’est faite en deux temps. La 1° expérience – dès 2006 – s'est faite sur financement public. Elle a joué à fond le jeu de la décentralisation : le gouvernement central avait fait passer les budgets à destination des agents de santé communautaires par les autorités locales (le district administratif). Cette approche – G2G (« government to government ») a, dans sa phase initiale, été un échec relatif. Comme me l’a rappelé le Dr Claude Sekabaraga, que j’ai retrouvé à Kigali, l’argent n’atteignait pas les bénéficiaires et était parfois utilisé par les structures administratives décentralisées pour financer d’autres activités (infrastructure…) qui leur semblaient plus prioritaires. La 2° expérience -à partir de 2009 - s'est faite sur financement du Fond Mondial de la Lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme. A cause des règles imposées par le bailleur, les fonds à destination des agents de santé communautaires ont alors transité, non par le district administratif, mais par les centres de santé.(1)

L'originalité de l'expérience rwandaise réside dans l'organisation des agents de santé communautaires (ASC). Le Ministère de la Santé a opté pour la mise en place de coopératives d'ASC. Cathy Mugeni, qui conduit, depuis le début, le programme au Ministère de la Santé à Kigali, nous a expliqué que ce choix était entre autre dû au contexte politique national : la coopérative des ASC est une formule institutionnelle qui permet plus facilement l’activité économique en plus du soutien aux activités de santé communautaire de routine – elle était plus conforme à l’objectif du pays de progresser vers une moins grande dépendance vis-à-vis de l’aide extérieure pour le financement de son secteur santé. 

J’étais bien sûr curieux de découvrir la stratégie sur le terrain. Par chance, mon séjour au Rwanda coïncidait avec celui d’une délégation du Ministère de la santé de Lesotho. J’ai donc pu me joindre à celle-ci lors de la visite au centre de santé de Gikomero.(2)

Leçons

Les agents de santé communautaire doivent désormais être reconnus comme une composante à part entière du système de santé. Je dis « désormais » car ce n’était pas gagné d’avance : la stratégie des ASC a longtemps pêché par son morcellement (chaque programme vertical entretenant ses propres ASC) ; elle a aussi été soupçonnée de faire le lit d’apprentis-docteurs, incontrôlables une fois dotés de médicaments. Je ne peux pas me prononcer pour chaque contexte, mais ce que j’ai vu au Rwanda, ce qu’on m’ont dit différents informateurs et ce que j’ai lu par ailleurs m’a convaincu: ignorer les ASC, c’est se priver d’un vrai accélérateur pour de nombreux objectifs sanitaires qui nous sont chers, en particulier ceux repris sous les OMD 4, 5 et 6. Le Dr Michel Gasana, Directeur national du programme national de lutte contre la tuberculose, m’a ainsi expliqué que les ASC jouaient désormais un rôle-clé dans l’identification et le référencement des personnes suspectées d’être infectées par la tuberculose. Ils jouent aussi un rôle dans l’administration du traitement (DOTS). A Gikomero, les ASC nous ont présenté leurs nombreuses activités, notamment :la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant (fièvre, diarrhée et pneumonie) au niveau communautaire, la promotion de l’utilisation des services de planification familiale, la fourniture de méthodes contraceptives et des médicaments de prise en charge de la tuberculose, la communication pour le changement  et le programme de nutrition à base communautaire) : toutes des interventions à haut impact. On a aussi pu apprécier la qualité de leurs différents outils.

 Comme beaucoup d’experts « système de santé », mon attention ces dernières années a été orientée vers les formations sanitaires. Notre premier souci était de les renforcer pour qu’elles puissent prester leurs paquets d’activité. Ce qui m’a frappé à Gikomero c’est la très grande intégration qui existe entre les activités des ASC et celles du centre de santé. Si les ASC prestent certains services (ex : traitement de la diarrhée par SRO-Zinc, traitement de la pneumonie, traitement du paludisme et suivi nutritionnel de l’enfant malade), une bonne part de leur contribution passe par la promotion de l’utilisation du centre de santé (ils sont aussi en contact permanent avec le centre de santé et le Ministère de la Santé grâce à des téléphones mobiles qui permettent de mener des interventions rapides pour sauver des vies au niveau communautaire). L’avantage-clé de l’ASC c’est qu’il réside dans les villages. Il bénéficie de la confiance de la communauté et est ainsi accueilli dans chaque foyer. Plus tard, le même jour, nous avons visité, dans un autre district, l’hôpital de Rutongo. Dans la salle de pédiatrie, nous avons pu interviewer une maman d’un enfant avec un kwashiorkor. Elle nous a raconté son parcours : son observation d’un changement de comportement de son bébé, une prise de contact avec son ASC, la décision d’aller ensemble au centre de santé (en dépit que les mesures anthropométriques étaient dans le ‘vert’) et après diagnostic d’une malnutrition aiguë par le centre de santé, la référence immédiate à l’hôpital (avec recours à l’ambulance).

Une des grandes forces de l’expérience de Makamba au Burundi et de celle du Rwanda, c’est la mise en place d’une entité commune à tous les ASC d’un même centre de santé. D’une part, cela évacue le problème antérieur de la fragmentation des stratégies recourant aux ASC (chaque programme ayant les siens). Cela facilite aussi grandement la coordination avec le centre de santé ; ça permet par exemple des passages à l’échelle d’une stratégie de façon plus rapide. Plus fondamentalement, l’existence d’une entité autogérée permet de passer d’un modèle où l’ASC est strictement instrumental (comme relais des programmes) à un modèle mobilisant réellement la décision collective – ce qui à mon sens, est le vrai enjeu de l’action communautaire.

Pour ce faire, il fallait créer un enjeu pour la décision collective. Notre hypothèse est que le FBP communautaire, par son injection de fonds dans ces entités autogérées génère cet enjeu. Car si le FBP communautaire prévoit que l’entité commune devra rémunérer chaque ASC pour sa contribution individuelle, le paiement par le Ministère de la Santé est suffisamment élevé pour que le groupe puisse mettre une partie des revenus de côté. Avec cet argent, des décisions d’investissements peuvent être prises.

A Gikomero, Mme Concessa Kiberinka, ASC et comptable de la coopérative des ASC, nous a présenté les différentes activités économiques que la coopérative menait : un élevage de cochons, une bananeraie, des investissements immobiliers… Elle a aussi partagé avec nous leur projet futur : construire une unité de production de viande de porc ! Dans les écoles de gestion, on appelle cela progresser le long de la chaîne de valeur…

Je lui ai demandé s’il n’y avait pas un risque que le succès économique de la coopérative corrompe le projet, dont la 1° finalité était sanitaire. On pourrait imaginer par exemple que les candidats au poste d’ASC dans le futur soient des ‘opportunistes’ surtout intéressés par le gain économique. Elle m’a expliqué que chaque village choisissait, démocratiquement, son ASC et que les critères qui comptaient étaient le dévouement pour le village, l’intégrité, l’aptitude à gagner la confiance pour visiter les foyers… (3) C’est difficile à décrire, mais durant la réunion avec les ASC, toutes ces valeurs émanaient des ASC qui ont pris la parole.

Emergence d’un modèle

Voilà donc, un modèle extrêmement bien pensé et structuré qui émerge :  des ASC, sélectionnés démocratiquement par la communauté, formés à un paquet d’interventions efficaces, travaillant en coordination et sous supervision du centre de santé, organisés localement en une coopérative, elle-même rémunérée par un FBP et encouragée à lancer des activités économiques, le tout dans un contexte de forte mobilisation politique.

On peut prédire que les données de la prochaine Enquête Démographie et Santé (2015) refléteront l’impact sanitaire de cette stratégie globale. Certains se poseront la question de quel aura été le composant le plus déterminant. La Dr Ina Kalisa Rukundo (Ecole de Santé Publique de Kigali), qui coordonne une étude d’impact sur le FBP communautaire financée par la Banque Mondiale m’a répondu : « Entre l’étude de base et l’étude finale, trois ans se seront écoulés. Au Rwanda, tout va très vite. Il y a eu une forte mobilisation des autorités nationales et locales en faveur des ASC. C’est aussi un petit pays et les bonnes idées sont vites partagées. Notre étude essaie d’isoler l’effet du FBP, mais ne serions pas surpris si au final, l’analyse finale révèle que les différentes branches de l’étude ont des résultats similaires ». Il est également probable que les nombreux effets bénéfiques connexes de cette politique (notamment en termes de gouvernance et d’impact économique) ne seront jamais bien identifiés. C’est le lot des sociétés en transformation rapide.

Une vision renouvelée

On doit bien sûr être prudent avec l’extrapolation des expériences du Rwanda et du Burundi. Des facteurs comme la forte densité des populations, la démocratie au niveau du village ou encore la grande implication des femmes dans l’action collective pourraient être des éléments plus difficiles à retrouver dans d’autres contextes. Il est aussi possible que plus que le ‘quoi’ faire, c’est le ‘comment’ faire qui compte. C’est par l’expérimentation ailleurs que nous le saurons.

Cela indique une leçon plus générale, certainement valide pour le monde académique engagé en santé internationale : il est grand temps de revoir certains de nos dogmes et catégories mentales. Nous vivons dans un monde désormais en changement permanent. Ce qui était inimaginable hier est peut-être envisageable demain… et déjà en œuvre aujourd’hui au Rwanda! En santé publique, beaucoup trop de nos prescrits sont basés sur une lecture statique, ou pire datée, des sociétés. Comme enseignants, nous devons avoir l’humilité de reconnaître que notre enseignement est façonné par nos propres expériences passées et déterminé par des cadres d’analyse peut-être conceptuellement élégants, mais en décalage avec la réalité.

Notes :
(1) Les deux systèmes co-existent encore actuellement. Jusqu'à récemment les fonds publics arrivant au niveau du district administratif étaient utilisés par ce dernier pour couvrir les coûts que l'action communautaire entraînait à son niveau (supervision, réunions...). Suite à une forte réduction du financement du Fond Mondial, les financements publics vont désormais également servir à rémunérer (à la performance) les activités des ASC.  
(2) Merci à Health Development Performance et à l’Ecole de Santé Publique de Kigali pour nous avoir accepté comme participant à cette visite !
(3) Les coopératives comptent 2/3 de femmes ; comme homme, je vois là une décision très sage (du reste, peu surprenante au Rwanda).


22 Commentaires
Dr TAPTUE FOTSO Jean Claude
5/13/2014 09:46:39 am

Merci Bruno pour le partage de cette expérience. Le billet de blog est super et édifiant. Les expériences de visites à domiciles que nous avons dans notre projet pour renforcer l'interaction entre la communauté et son centre de santé gagnera beaucoup de cette expérience. On pourrait s'inspirer de l'expérience du Rwanda pour en faire un PBF communautaire. Faire faire les visites à Domicile par des membres de la communauté bien formés sur un paquets de soins ou de messages d'éducation à passer dans la communauté, sous la supervision du personnel de santé est une idée que nous voudrions déjà tester. cette expérience du Rwanda va nous aider à la peaufiner. Merci!

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Francois Kiboko
6/4/2014 10:32:49 am

Ayant travaillé au sein du Ministère de la Santé du Rwanda en charge du PBF pour les projets financés par le Fonds Mondial et la Banque Mondiale, nous avons personnellement vécu l'amélioration spectaculaire à la fois des indicateurs de santé de la reproduction et VIH que des conditions de vie des agents de santé communautaires regroupes au sein des coopératives financées en grande partie par les subventions PBF communautaire

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Valère PIHOUN-KOFFI
5/13/2014 09:59:32 am

Voici une réflexion très objectif. Vous avez décrit avec objectivité, ce que vous avez vu et vécu sur le terrain. Vous avez très bien donné vos impressions et vos conclusions même si elles incitent à prendre en compte cette expérience, vous ne l'avez pas présenté comme devant être répliquée dans tous les pays à bas revenu. Vous avez dans ces lignes marqué la différence avec d'autres "penseurs" qui croient que les paramètres qui ont favorisé les progrès constatés dans le système de santé dans certains pays, surtout au Rwanda, pourraient servir aussi dans les autres pays. Vous avez ressorti certains des facteurs qui ont favorisé les progrès constatés au Burundi et au Rwanda. J'ajouterai que chaque pays devra avant toute chose, chercher à connaître les facteurs qui plombent ou qui sont utiles à leurs différents systèmes, afin d'identifier les stratégies les plus appropriées, avant toute mise en oeuvre de nouvelles politique. Beaucoup de pays ont fait des voyages d'études au Rwanda et Burundi pour s'inspirer de ce qui se fait. Malheureusement, le copier/copier ne tenant pas toujours compte des contextes particuliers de chaque pays, on se retrouve à déplorer le fait que les nouvelles politiques ne donnent pas de résultats. La conscience collective au Rwanda peut permettre à ce que l'instinct économique ne prenne pas le dessus par rapport à la santé. Sinon, il est à reconnaitre que tous les systèmes déjà expérimentés dans le secteur de la santé n'ont pas échoué parce qu'ils étaient mauvais (loin sans faut), mais tout simplement parce qu'ils ont été mal implémentés. Vos écrits portent sur le secteur de la santé. Personnellement je me dis qu'il est aussi valable pour les autres secteurs de développement dans nos Etats. Nos bailleurs doivent revoir leur copie c'est vrai, il faut le dire, mais nos Etats ont le devoir de bien mûrir les nouvelles stratégies et orientations, avant de les mettre oeuvre. Merci
Très bon article

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Ngoie Théo link
5/16/2014 06:10:24 am

« Qui veut aller loin ménage sa monture »
Merci cher Bruno de braver le doute qui planait dans ton esprit à propos de la place des agents de santé communautaire comme un chaînon important du système sanitaire au Rwanda. C’est vrai, le même esprit septique m’a habité au vu du paquet d’activités qui était proposé à cette catégorie des travailleurs de santé. Je m’attendais au pire. Au fil de temps, en ma qualité de clinicien, j’étais convaincu, pas seulement, de l’importance de ceux-ci, mais, de l’étendue de leur contribution à l’amélioration de la prise en charge des cas de maladie à partir de la communauté avant d’atteindre une structure de santé. La sagesse distillée dans mon titre est le lot qui anime l’autorité de l’Etat Rwandais et de toute sa population. Je dirai que ce qui compte c’est la force intérieur. Cette ressource, elle est dans chacun de nous. L’expérience du Rwanda est transposable à mon avis. Il appartient à nous professionnel de santé d’ôter notre orgueilleux et se dire que tout individu dans sa communauté ou qu’il soit peut est utile sur différents programmes de santé communautaire. Apprenons à valoriser les autres à l’instar de ce qui ce passe au Rwanda pour aller loin.

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Dr BASSALIA Diawara, Côte d'Ivoire
5/21/2014 02:55:27 am

Merci Bruno de partager cette expérience instructive.

J'apprécie le caractère globalisant de cette approche et plus particulièrement la coordination des actions des ASC par le centre de santé, car ce n'est pas souvent le cas.
Ce qu'on voit plus souvent, ce sont des ASC installés par des programmes ou des ONG et dépendant de ceux-ci sans liaison avec le centre de santé.
Ensuite, les ASC sont laissés pour compte une fois les projets et leurs financements ont pris fin.
Pour la suite, les problèmes(rémunération/intéressement, dotation en outils de travail/médicaments, etc. des ASC) sont dévolus au district sanitaire qui subit des pressions des ASC pour les résoudre.
J'ai pour ma part toujours dénoncé la situation des ASC pour chaque programme/ONG (gestion verticalisée) sans liaison avec le centre de santé et le district dont tout cela dépend.

Bonne cordialement

Dr BASSALIA Diawara, Côte d'Ivoire

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Abdel El Abassi
5/21/2014 02:56:42 am

Chers tous,
Développer et établir un véritable partenariat avec les communauté ne peut se faire que dans le cadre d'une autonomie effective et renforcée des communautés. Ceci implique, outre le renforcement des capacités, la nécessité de distinguer, dans le cadre de la même mission de promotion de la santé, entre les fonctions de prestation de services dévolues ou déléguées aux ASC et celles de représentation de la communauté. La tendance à confondre les deux dresse un obstacle rendant difficile le passage à des paliers prometteurs et durables de collaboration dans le cadre d'un véritable partenariat local pour la promotion de la santé. Les programmes et les ONGs n'ont pas été les seuls à assimiler de fait les mécanismes mis en place (ASC compris) comme des extensions au niveau communautaires des services techniques. Les systèmes locaux de santé dans de nombreux pays ont aussi souvent prêché par le même défaut en cherchant à 'contrôler' les mécanismes communautaires avec une approche de collaboration qui combine, à des degrés divers, sous traitance et paternalisme.
Distinguer les fonctions de prestation de service et celles de représentation au niveau communautaire implique (i) un réexamen des rôles des différents acteurs (ii) de donner à chaque rôle les moyens ( autorité et compétences) de son exercice effectif (iii) en particulier de renforcer la supervision par les représentants de la communauté dans le champ de leur compétence du travail des ASC tout en maintenant mais en relativisant la supervision technique effectuée par le personnel de santé. Il est difficile de faire passer une collaboration non équilibrée pour un partenariat effectif et durable. La clarté de la vision, de la communication au début du processus ou à l'occasion d'une approche correctrice ainsi que la conformité des pratiques avec les termes du 'contrat' établi avec la communauté sont décisifs pour l'évolution et le développement d'un véritable partenariat.
Abdel

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diouf maty
5/21/2014 06:34:40 am

merci bruno
c"est une trés bonne expérience que tous les pays d Afrique doivent reproduire
merci

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Yvette Citegetse
5/22/2014 02:31:41 am

Les Agents de Santé Communautaire jouent un rôle important au Burundi, mais leurs activités ne sont pas bien surveillés sauf dans la lutte contre la tuberculose. Ils n'ont même pas des outils standardisés de rapportage.
Nous allons adopter vos approches pour les ASC.

Yvette CITEGETSE

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Musabyimana Innocent
5/24/2014 01:19:26 am

J suis le temoin des realisations des Agents de Sante communautaire en tant que superviseur au niveau de lun des hopitaux du Rwanda.
ils ont contribuer d'une facon tres remarquable a la reduction des deces infantiles et maternels.et encore dans la reduction du nombre des femmes enceinte qui accouchaient a domicile!!!!
Donc Bravo aux ASCs Rwandais!!!!!!

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DR BIHORUBUSA SEVERIN
9/15/2015 12:18:35 pm

BONJOUR JE VOUDRAIS VOUS INFORMER QUE LES OUTILS DE RAPPORTAGE POUR LES AGENTS DE SANTE COMMUNAUTAIRE SONT EN COURS D'EVALUATION DE VALIDATION CAR IL YA DEUX PROVINCES PILOTES DONT KARUSI ET MUYINGA.NOUS AVONS FAIT UNE EVALUATION LA SEMAINE PASSEE ET CES AGENTS DE SC SONT EN AVANCE CES OUTILS VONT DONC ETRE VALIDES DANS LES JOURS A VENIR

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AMADOU ZAKARI
5/26/2014 07:28:44 am

Merci pour cet expérience réussie et partagée

cela permettra à ceux qui ne croient pas à la participation communautaire de s'en convaincre


AMADOU ZAKARI CHEF DIVISION SANTE COMMUNAUTAIRE
AU MINISTERE SANTE PUBLIQUE DU NIGER

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Musore setonde Justin
5/30/2014 01:31:33 am

Les ASC font un grand travail en matiere de sante communautaire au Rwanda!grace a eux nous somme temoin de diminition extra-ordinaire de dece maternel et infantile,accochement a domicile,malaria,malnutrition et autres....venez et voir les activites des ASC aux Rwanda.Superviseur des ASC au niveau de Centre de Sante.

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christian yonli
6/1/2014 08:58:15 am

Bravo pour cette reflexion bruno.
je voudrais savoir quel est le profil de ces agents de santé communataire

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MUGENI MURASA Catherine link
6/4/2014 10:32:41 am

Au Rwanda les ASC ont un profil de volontaire alphabétisé pouvant lire et écrire sans trop de difficulté . Une diplôme d'éducation primaire ou secondaire ou au mieux médical n'est pas exige pour être un ASC afin de servir sa communauté .

Il est important de souligner que les politiques de santé communautaires sont propres a chaque pays , certains pays en Afrique ont des ASC avec un niveau d'étude acceptable, diplôme ( A1 ou A2 ) en santé communautaire et qui desservent dans un rayonnement équivalent a celui d'un centre de santé .

Le Rwanda a opte un modèle propre a lui et je suis d'avis avec nos blogueurs , le copie - coller ne réussit pas , chaque pays doit développer un modèle propre a lui ou alors essayer de réajuster les bons modèles aux particularités du pays .

Les ASC sont élus par leur communauté au niveau de la structure la plus décentralisée au Rwanda , le village , pour être élu , l'ASC doit être disponibilité, honnête, alphabétisé , personne modèle du point de vue sanitaire dans son village , être animé d'un esprit de volontariat , intègre, âge de 20 a 50 ans, cette dernière caractéristique n'étant pas un critère d'exclusion.

Le Rwanda compte a ce jour 45,011 ASC , 3 ASC dans chaque village dont 1 homme et 2 femmes ayant un paquet spécifique a desservir au sein du village , l'aspect genre a été prise en compte.

La clé de la réussite de la sante communautaire repose aux mains des décideurs, en institutionnalisant et en intégrant ce programme dans le système de santé , les pays pourront harmoniser les programmes de santé communautaire et donner des directives claires aux ONGs ou autre partenaire de santé .

MUGENI MURASA Catherine
MOH/RWANDA
Head of Community Health

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Francois Kiboko
6/4/2014 01:19:58 pm

Parfaitement d'accord avec Mme Mugeni

Célestin GANSE, Ministère de la Santé du Bénin
6/13/2014 03:08:32 am

Merci Bruno pour le partage de l'expérience du Rwanda. Au Bénin , effectivement chaque programme avait son groupe d'ASC. Mais le grand problème c'est comment assurer la motivation des ASC? Au mois de novembre 2013, à la suite d'un forum national sur la santé communautaire, il a été retenu que les ASC seraient recrutés démocratiquement au sein des communautés, mis ensuite à la disposition des formations sanitaires qui les utiliseraient. Au terme du trimestre, la formation sanitaire évalue les ASC et délivrent une attestation de service fait pour permettre à la municipalité de payer les ASC méritants à partir d'une cayotte commune à mettre en place par tous les partenaires de la commune.Par la suite le FBR communautaire apporte une source de financement.Et ma grande préoccupation était de savoir comment pérenniser le financement? Mais quand j'ai lu le blogue, ilya une unité génératrice de revenus mise en place pour les ASC d'un même district ce qui fait tomber le souci de pérénisation
A bientôt
Célestin GANSE, Ministère de la Santé du Bénin

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Sacko link
1/27/2017 12:30:52 pm

Merci de nous avoir partager ces expériences. la santé communautaire est l'avenir de la médecine .Au Mali est entrain de se battre pour que les ASC puisse être rémunérer par l’état; c'est pas un acquis mais c'est sur la bonne voix.

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Rachel Frye
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Comment j'ai récupéré mon ex-mari...........

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https://www.facebook.com/Dr_Mako_Lovespell-101677598467906

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Shannon
5/19/2024 10:57:22 pm

Comment j'ai récupéré mon ex-mari...........

Je m'appelle Shannon de nom. Salutations à tous ceux qui lisent ce témoignage. J'ai été rejetée par mon mari après trois (3) ans de mariage simplement parce qu'une autre femme lui avait jeté un sort et il nous a laissé souffrir, moi et l'enfant. un jour, alors que je lisais sur le Web, j'ai vu un article expliquant comment ce lanceur de sorts à cette adresse [email protected] avait aidé une femme à récupérer son mari et je lui ai répondu à son adresse et il m'a dit qu'une femme a jeté un sort sur mon mari et il m'a dit qu'il m'aiderait et qu'après 2 jours je récupérerais mon mari. Je l'ai cru et aujourd'hui je suis heureux de vous faire savoir à tous que ce lanceur de sorts a le pouvoir de ramener les amoureux. parce que je suis maintenant heureuse avec mon mari. Merci pour le Dr Mako. Son email : [email protected] OU. Son numéro WhatsApp : +27840213744
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