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Ebola: pouvons-nous contribuer d’une quelconque façon?

9/22/2014

5 Commentaires

 
Equipes de facilitation des CoPs


Pour beaucoup d’entre nous, le mois d’août aura probablement été celui de la prise de conscience : cette épidémie d’Ebola est vraiment différente des précédentes. Les semaines avancent et le drame se déroule, au Liberia, en Sierra Leone, en Guinée et dans des zones plus reculées en RDC. Ainsi, au Liberia, durant la semaine du 1 au 7 septembre, plus de 400 cas confirmés et suspectés ont été enregistrés, un nombre qui représente presque le double des nouveaux cas déclarés la semaine précédente. Dans ce pays, la transmission du virus s’accroit à un rythme exponentiel. On sait aussi que ces chiffres, collectés par le système de santé, sont inférieurs à la réalité.

Le lourd tribut payé par le personnel soignant rend le défi encore plus effrayant. En RDC, en date du 9 septembre, parmi les 35 décès, il y avait 7 personnels de santé. En Guinée, à la date du 14 septembre 2014, 60 personnels de santé avaient déjà été infectés parmi lesquels 30 décès ont été enregistrés. Un chercheur de Guinée nous a rapporté la semaine dernière que dans son pays, un obstétricien, deux sages-femmes et un jeune stagiaire avaient été infectés lors d’un accouchement. Ce sont les systèmes de santé dans leur intégralité qui sont bloqués – au Libéria et en Sierra Leone, à cause des systèmes de santé à l’arrêt, on meurt aujourd’hui de malaria ou lors de l’accouchement.

Nous observons tous aussi la grande lenteur et l’insuffisante ampleur de la réponse de la communauté internationale. Ebola fait peur, aussi aux nombreux acteurs, qui normalement affluent lors des crises humanitaires. Médecins Sans Frontières, organisation en pointe contre cette maladie, appelle à l’aide : ils sont dépassés. Au Nord, nous observons des réflexes inspirés par la peur et l’égoïsme : certains disent « gardez ces malades loin de nous » !


Que pouvons-nous faire ?

Cette situation interpelle fortement les équipes de facilitation des Communautés de Pratique (CoPs). Nous savons que certains membres des CoPs sont basés dans les pays touchés. Nous savons que dans les pays voisins, un grand nombre de prestataires sont déjà impliqués dans la préparation de la réponse du système de santé, au cas où de premiers cas venaient à survenir. D’autres membres sont aujourd’hui plus loin du champ de bataille, mais nous devinons que nous serons tous prochainement bien plus impliqués dans la guerre contre Ebola, car malheureusement la situation va empirer.

Notre message tient en peu de mots: nous sommes prêts à engager les CoPs dans la lutte contre Ebola. Mais nous voulons être utiles. Il ne s’agit pas de prétendre pouvoir faire ce que nous ne pouvons pas faire, donner des avis inutiles (car fournis depuis notre bureau) ou ajouter du bruit au chaos. C’est donc à ceux qui sont actuellement et au quotidien sur le terrain, à guider les CoPs.

Premières pistes

Nous pensons que le mieux que nous puissions faire c’est d’être à l’écoute des besoins des acteurs impliqués quotidiennement dans les systèmes de santé, et ceux du personnel de santé en particulier. 

Peut-être pouvons-nous aider à faire remonter vos messages et témoignages ? Notre hypothèse est qu’aujourd’hui, plus que jamais, les acteurs présents sur le terrain doivent être entendus. Quels sont les défis que vous rencontrez ? Qu’observez-vous ? Quelle bonne pratique avez-vous identifiée ? Comment dans votre district, votre hôpital, s’organise la réponse ? Est-il possible d’améliorer la réponse des partenaires extérieurs (et par exemple éviter les gaspillages)? Nous pensons que les forums en ligne que nous avons établis pourraient être utiles à cette fin.

Une deuxième piste est l’expertise détenue par les 3.000 experts inscrits dans nos CoPs. A titre d’exemple, une experte travaillant pour une agence internationale nous a contacté récemment pour qu’on lui fournisse un appui sur la rédaction d’une note conceptuelle pour une stratégie de motivation du personnel au Liberia (le personnel de la santé a récemment fait grève, vu les risques auxquels ils font face aujourd’hui). Nous avons rapidement sollicité plusieurs experts seniors de la CoP FBP. Ils ont rendu leurs avis sur la note initiale. Ils ont délimité ce qui était possible avec des mécanismes de financement et ce qui relevait d’autres mécanismes. Ce service d’expertise, nous pouvons peut-être l’offrir à d’autres. Nous pensons notamment aux ministères de la santé.

Cette première expérience de consultation ‘express’ a aussi révélé que certains d’entre vous aviez une expérience concrète dans la réponse à Ebola. Nous les avons invités à partager leur expertise sur nos forums. Nous espérons donc, dans les semaines qui viennent, publier leurs contributions. Cela pourrait être une 3° piste pour nos contributions. Nous voyons en particulier un besoin important de réflexion et d’action en matière de santé communautaire. Comment entendre les voix des populations, mobiliser leurs ressources et les encourager à élaborer et mettre en œuvre leurs propres stratégies de riposte?

Enfin, nous allons veiller à ce que nos forums servent d’espace de discussion et de partage de documents techniques. Sur le forum en ligne de la CoP "Planification et Budgétisation des Systèmes de Santé", les experts discutent actuellement de la pertinence d’organiser les journées nationales de la vaccination en Côte d’Ivoire, pays frontalier du foyer de l’épidémie. Les membres de la "CoP Médicaments E-med" ont échangé plusieurs messages sur le sujet. La CoP Prestation des Services de Santé a déjà publié plusieurs billets de blog et une liste de 5 lectures utiles . Nous allons maintenir cet effort.

Plusieurs d’entre nous serons à Cape Town, pour le symposium « Health Systems Research ». Lors de notre session en face-à-face le lundi 29 septembre, nous essayerons de faire aussi le point sur Ebola. D’ici là, nous vous invitons à réagir. Si vous nous confirmez que les CoPs ont un rôle à jouer et que nous parvenons à bien délimiter ce dernier, la mise en place d’une task-force inter CoPs sera la première étape. Nous chercherons alors des volontaires pour renforcer la coordination.


Nous vous invitons à laisser un commentaire en bas de ce blog ou de réagir sur le forum de votre CoP.

5 Commentaires
Nimer Ortuno link
9/22/2014 08:51:13 am

Chers tous,
Voici mon expérience depuis Guinée Conakry.
Depuis décembre 2014, je travaille pour Action Damien qui soutienne le Programme National de Lutte Anti – Tuberculose (PNLAT) essentiellement dans la ville de Conakry. Quand l’épidémie d’Ebola a éclaté au mois de mars, en guise d’introduction je voudrais partager la première contrainte que nous avons pu rencontrer : la peur du personnel soignant. Le chef du laboratoire du Centre Médical de Macenta qui est localisé près de l’épicentre de l’épidémie est décédé d’Ebola. Un fait difficile à accepter (comme n’importe quel décès inattendu) car, quelques jours avant, on était ensemble avec ce cadre pour une formation sur la prise en charge de la Tuberculose – Multirésistante (TB-MR). Tous les services TB Conakry refusent de travailler si l’on ne leur donnait pas de moyens de prévention. Sur 13 centres de dépistage et traitement (CDT) de la TB à Conakry, 10 n’ont pas accès régulier à l’eau potable ni à l’électricité. La premier mesure donc était fournir de l’eau avec du chlore pour le lavage des mains. Nous avons fait adapter des sceaux avec de robinets pour le lavage des mains (maintenant on les trouve partout). Nous avons acheté des gants et des désinfectants pour que les gens puissent faire leur travail dans de bonnes conditions. Mais tous les jours, nous faisons face à des cas suspects d’Ebola dans notre entourage, donc il est difficile de maintenir la motivation du personnel tant que les conditions pour un travail adéquat ne sont pas réunies.
Je voudrais partager aussi l’analyse de l’impact d’Ebola sur les activités TB, une réflexion réalisée avec la participation d’autres intervenants sur le contrôle de la TB dont le Fonds Mondial, Population Service Internationale, la Mission Philafricaine et le Service de Pneumo-Thysiologie de l’hôpital Ignace Deen de Conakry :
1. Impact sur le personnel soignant :
• PSYCHOLOGIQUE:
o Peur d’attraper la maladie à tous les niveaux (agents de traitement, laborantins et agents d’entretien).
o Diminution de la motivation des agents à cause du manque de moyens de prévention de la transmission de la maladie au début de l’épidémie.
o Manque de régularité dans l’adhésion aux mesures de contrôle d’infection ; par exemple : le lavage des mains.
• FORMATION/ RECYCLAGE
o Manque de formation et recyclage du personnel de santé sur la reconnaissance de la maladie Ebola
• Mortalité : décès le 12 mars 2014 du chef de laboratoire du Centre Médical (CM) de la Mission Philafricaine à Macenta et chargé de la supervision et du contrôle de qualité des laboratoires de dépistage de la TB en Guinée forestière. Bientôt 6 mois après son décès, le poste est toujours vacant.
2. Impact sur le dépistage et traitement de la Tuberculose :
• Le nombre de consultations ambulatoires et des cas présumés de TB a diminué (environ 50%) suite à l’annonce de l’épidémie Ebola, surtout en Guinée Forestière.
• Retard dans la mise en œuvre des activités à cause de la prudence observée surtout dans la planification des voyages vu les hostilités contre les services de santé dans la région (Guéckédou, Macenta, N’Zérékoré)
• Diminution du nombre de cas dépistés (NC TPM + )dans les zones les plus affectées par l’épidémie d’Ebola
• Interruption des activités communautaires
3. Impact sur le dépistage et traitement de la Tuberculose :
• RAPPORTS TRIMESTRIELS :
o Manque de complétude de rapports trimestriels dans les zones affectés.
o Grand retard dans la transmission de rapports trimestriels.
o Manque de rapports des activités communautaires.
• SUPERVISION :
o Dans les zones les plus affectées, les supervisions TB à tous les niveaux ont été interrompues.
o Dans les zones les moins affectées, les supervisions TB à tous les niveaux sont interrompues, par manque de ressources financières, sauf à Conakry ou elles sont réalisées sans contrôle de qualité par Action Damien.
• APPROVISIONEMENT DE MEDICAMENTS, MATERIELS ET CONSOMMABLES DE LABORATOIRE :
o Grandes difficultés

Réponse
Justin Tiendrebeogo
9/22/2014 11:28:36 am

Merci pour l’opportunité offerte pour échanger sur cette grave épidémie qui est entrain de décimer nos braves populations. Le témoignage de notre ami de la Guinée en dit long. Au-delà des chiffres qui sont publiés, c’est tout le système de santé déjà défaillant qui est en train de crouler. Surtout que le plus souvent c’est avec l’aide des partenaires et après de nombreuses années que nos pays sont parvenus au niveau actuel de leur système de santé. Notre ami n’à parler que du cas du programme tuberculose. C’est sûr que si nous interrogeons un agent de santé d’un autre programme, il fera cas des mêmes dégâts ou peut-être même plus.
Nous pouvons dire que la communauté régionale de l’Afrique de l’Ouest, ainsi que toute l’Afrique et même le monde entier ont donné l’occasion à cette épidémie de prouver que la plus part du temps notre solidarité n’est qu’un reflet de notre égoïsme. Nous venons au secours des autres que si nous nous sentons nous même indirectement menacé. Au début de l’épidémie, nous nous sommes dit peut être que ce n’était qu’un problème de la Guinée. Il a fallu qu’Ebola commence à se propager dans plusieurs pays pour que la mobilisation se fasse plus sentir.
Je voudrai particulièrement revenir sur la peur des agents de santé que notre ami de la Guinée a évoqué. Au stade actuel de l’épidémie, nous avons plus que besoin de tranquilliser le personnel de santé aussi bien dans les pays touchés que ceux en alerte. L’agent de santé par sa formation est appelé face à cette épidémie, à aider les gens aussi bien dans les actions de prévention, de traitement que de réadaptation. Pourquoi donc baisser les bras au moment où on a plus que besoin de lui ? Je me dis que la peur des agents de santé est justifiée par les gouvernants et certains acteurs qui interviennent dans la lutte contre l’épidémie. Si ce n’est le cas, peuvent-il répondre avec la tête haute aux questions suivantes :
- Quels sont moyens de protection mise à la disposition des agents de santé qui sont face au risque de contagion ?
- Pourquoi tant d’agents de santé continuent à être contaminés par le virus dans le cadre de l’exercice de leur fonction ?
- Pourquoi tant d’agents qui décèdent de la maladie ?
- Si les conditions de terrain ne sont pas adapter pour la prise en charge des agents de santé en cas de contamination, pourquoi ne pas prévoir une ou des unités de prise en charge pour eux dans les pays où sévi l’épidémie ? Ou bien que tous puissent bénéficier des mêmes conditions d’évacuation sanitaire en cas de besoin.
- Si un agent de santé meurt après s’être contaminé dans l’exercice de son travail, qu’elle dédommagement est prévue pour sa famille ?
Pour vaincre l’épidémie à virus Ebola dans les pays déjà toucher, il faut en plus des actions de détection et de prise en charge des patients, initier des mesures de motivation du personnel local, surtout dans le domaine de leur prise en charge en cas de contamination. Cela pourra les rassurer pour qu’ils se donnent à fond pour la prise en charge des cas suspects et confirmés, mais aussi pour les autres activités de prise en charge des autres malades.
Etant donné que je suis dans un pays où il n’y pas de cas à prendre en charge, je parle sur la base des informations qui proviennes de ceux ou le problème se pose déjà. Il est possible que mon point de vue soit loin de la réalité que les agents de santé vivent. Si c’est le cas je souhaiterai que des voies plus avisées nous décrivent mieux comment est organisée la prise en charge d’un agent de santé s’il est contaminé par le virus.
Encore merci pour l’initiative. D’aucuns diront que nous avons besoins d’actions mais pas de parole. Il y’ a aussi que la parole peut susciter l’action ou peut être la canaliser.

Réponse
Alexandre Delamou
9/22/2014 01:55:49 pm

Au cœur de l’épidémie d’Ebola en Guinée

L’épidémie est partie du petit village de Melliandou, du district sanitaire de Gueckedou (Guinée). Perçue dès le départ comme un fait de sorcellerie par les populations locales, elle a été décrite comme une « Maladie mystérieuse » dans le rapport de suspicion d’épidémie en date du 12 Mars 2014 du Directeur Régional de la sante de Nzérékoré. Dans un contexte de précarité, l’épidémie est venue ébranler nos systèmes de santé déjà fragilisés par des décennies de guerre civile au Liberia et en Sierra Leone et une instabilité politique en Guinée.

Rien qu’en Guinée, les autorités ont déjà notifié 936 cas au 14 Septembre 2014 dont 743 confirmés et un cumul des décès de 595. Mal préparés et dépourvus de moyens adéquats, 61 personnels de santé déjà infectés en Guinée dont 30 décédés. Un de mes étudiants vient de perdre quatre personnes dans sa famille, a Ouendé Kenema, une commune rurale du district de Gueckedou.. De quoi démoraliser le personnel de santé qui à force de réclamer plus de moyens commence à déserter les structures de santé. C’est sans doute pour cette raison que le gouvernement guinéen a décidé d’offrir 10000 US$ aux familles des agents de santé victimes de la maladie. Mais cela suffira-t-il ?

Pourquoi l’épidémie d’Ebola est-elle devenue un sujet de psychose et comment les populations des pays touchés vivent-elles dans ce contexte ? Que pensent les malades ? les populations ? les infirmiers et les médecins ? Comment se passe la détection et la prise en charge des cas ? Tout ce qu’on décrit comme matériel de protection existe-t-il sur le terrain ? Comment se fait la prise en charge d’autres problèmes de santé dans le contexte d’Ebola ? Ce sont autant de questions que les réponses sont indispensables pour mieux comprendre l’évolution de cette épidémie et organiser une meilleure riposte.

Je me suis rendu à Freetown en juin 2014, à une époque ou Ebola semblait loin des frontières de ce pays puis en Aout 2014 à Gueckedou, épicentre de la maladie ou réside ma mère. Mon service, le Centre de recherche de Maferinyah est impliqué dans les efforts du Ministère de la santé guinéen...

Dans ce forum d’échange et de discussion qui nous est offert par la COP SS je vais essayer, en ce qui concerne le cas guinéen de réfléchir aux différentes questions que cette épidémie soulève. Je vais partager mes expériences de terrain et celles de femmes et des hommes qui se trouvent en première ligne de la riposte. Je vais raconter les anecdotes et les drames des victimes mais aussi les espoirs des survivants et des volontaires mobilisés sur le terrain.

Je compte sur vous pour animer ensemble le débat et susciter des réflexions collectives utiles pour les équipes de terrain et les autorités sanitaires de nos pays.

Alexandre Delamou

Réponse
Neil Pakenham-Walsh link
9/23/2014 06:40:56 am

We are in solidarity with your efforts. HIFA (Healthcare Information For All) has more 13,000 members in 170 countries in 3 languages (En,Fr,Pt), of whom about one-third are in Africa. Let us know how we can help. Our focus is on the availability and use of reliable information on Ebola - for policymakers, health workers, and citizens. Neil Pakenham-Walsh, HIFA moderator www.hifa2015.org neil@hifa.org

Réponse
d'Almeida Berdalm
9/29/2014 05:02:31 am

je ne sais pas ce qui se passe actuellement dans le monde, n'étant du secteur directement je sais que les pays déploie énormément de moyens financiers pour la couverture sanitaire. Mais peut être pas assez pour la prévention et la recherche et le suivi des maladies et leur évolution quelque soit leur zone d'expansion. Cette maladie sévissait depuis un moment en République Démocratique du Congo mais les spécialistes se sont cantonnées uniquement dans cette zone et n'ont pas étendu un cordon de suivi de l'évolution du virus compte tenu de la mobilité des populations. je pense qu'il est temps maintenant de dresser un système de suivi et de catégorisation des maladies qui tuent et handicapent quelque soit la zone d'expansion. Pour éviter ce qui s'est passé dans les pays identifiés actuellement ( Libéria,Sierra Leone, Guinée ). J'ai suivi avec intérêt les différentes rencontres des Chefs d'Etats de la Zone et de l'Afrique de l'Ouest et les interventions des Nations Unies pour enrayer l'épidemmie et j'encourage fortement ces initiatives. Mais souhaite aussi davantage de moyens soient consacrés à la recherche,au suivi et surtout à la prévention contre les risques dans nos pays à revenu faible. Dans ce cadre L'OMS doit jouer un rôle de coordination plus accru et proposer un système de suivi et une cartographie de l'évolution des maladies et être en état d'alerte tout en tenant compte surtout de la mobilité des populations.
Créer un cadre de concertation permanente d'abord à l'échelle sous régionale, régionale et intercontinentale sur le suivi et l'évolution des maladies connues et leur possibilité d'expansion vers d'autres horizons.
Chaque pays doit revoir son système de couverture sanitaire en évaluant les moyens à mobiliser compte tenu des recommandations du système de suivi.
les pays doivent redynamiser les cadres de concertation bilatérale soit dans le cadre des commissions mixtes ou des relations bilatérales de santé en intégrant fortement le Ministère des Finances, de l'Agriculture et de l'élevage car ces trois ministères aussi des acteurs clés dans le bien être des populations.

Chaque pays doit revoir sa stratégie de lutte contre les maladies..

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